Le hasard fait souvent bien les choses et le salon de Francfort coïncidait tout juste avec la sortie du dernier film de Rowan Atkinson, Johnny English Reborn ! Entre le thé à 5 heures, une partie de cricket et les innombrables avant-premières du film, ce Britannique accompli nous accorda quelques instants de son planning fort chargé pour nous parler d’une spécificité de son film…
Connaisseur et pilote à ses heures
Rowan Atkinson, plus connu sous le nom de Mr. Bean, est un véritable passionné de la chose automobile. Outre sa bien connue McLaren F1 qui a récemment fait la Une des journaux pour avoir bécoter le fossé, Rowan Atkinson est également pilote automobile à ses heures… Loin d’être un amateur, son coup de volant lui a valu l’estime des plus grands ! C’est en courses historiques qu’il se manifeste, au volant d’un véritable paquebot : une Ford Falcon de 1964, animée par un féroce V8 de 4.7 l !
Aston Martin ? Trop commun
C’est donc en tant qu’esthète que Rowan Atkinson évalua sa prochaine monture avant le tournage de Johnny English Reborn. Pour le premier épisode, Johnny English faisait appel à une Aston Martin DB7 Vantage. La monture stéréotypée pour un pastiche de James Bond… « Je trouvais le phénomène Aston Martin-James Bond un peu réchauffé... Raison pour laquelle je me suis dirigé vers une Rolls-Royce Phantom Coupé. Un monument roulant que j’affectionne tout particulièrement ».
Une caractéristique inédite
« Mais en tant que véritable passionné automobile, je voulais lui donner un attribut unique. Lorsque BMW a repris Rolls-Royce à la fin du siècle précédent, il était question de concevoir la berline la plus superlative du moment. C’est pourquoi, les ingénieurs avaient développé un moteur hors normes, un V16 d’une cylindrée de 9 litres. Ce moteur donnait des valeurs de couple et de puissance inédites et il en fût construit quelques exemplaires. Au dernier moment, il a toutefois été décidé de revenir sur des bases plus raisonnables et le V16 a été abandonné au profit d’un V12 BMW ».
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car plutôt que d’être démantelés, les moteurs ont été conservés dans un coin d’usine ! « Ayant appris l’existence de ces moteurs, j’ai formulé la demande au staff BMW, d’équiper une Phantom Coupé de l’une de ces mécaniques pour mon film. Ce qu’ils ont accepté sans problème, d’autant que le moteur rentre sans difficulté sous le capot : la Phantom était conçue pour être équipée de la sorte ! A conduire, c’est un véritable régal de douceur et de puissance ! »
Pour s’en convaincre, il suffit d’aller faire un tour au cinéma le plus proche : Johnny English Reborn est actuellement en salle !