Au salon de Genève, Land Rover entend nous prouver la modernité de son nouveau concept car, le LRX. Pour y parvenir, pas moins de deux versions sont présentes sur le stand. Aux côtés de la blanche qui fut présentée au salon de Détroit, une version peinte en noir métallisé avec toit en argent tient à présenter les possibilités de personnalisation. En effet, de par la possibilité de contraster les teintes ainsi que par l’aménagement ou non, de certains détails extérieurs, il est possible de démarquer « son » LRX.

60 ans et des projets verts

Alors que Land Rover s’apprête à célébrer son 60ème anniversaire, le LRX trois portes, avec ses formes compactes, sa masse allégée et ses technologies durables (notamment dans l’emploi des matériaux utilisés) vise clairement à répondre aux attaques anti-4x4 tout en restant typé Land Rover. Sous le capot, on trouve donc un 2 litres turbo diesel hybride capable de rouler au biodiesel. Ce moteur serait capable de réduire la consommation de 30 % par rapport aux 4x4 de même taille (moyenne annoncée de 4,7 l/100 km) et, partant de ce constat, de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 120 g/km.

ERAD, kesako ?

Pour arriver à ces objectifs, Land Rover compte beaucoup sur la commande électrique intégrée de l’essieu arrière (appelée ERAD pour Electronic Rear Axle Drive, dans le jargon du constructeur britannique), qui permet à la voiture d’utiliser l’énergie électrique à vitesse réduite et en même temps de maintenir les aptitudes en tout-terrain. La technologie hybride assurerait donc la transmission du couple vers les quatre roues. En tout-terrain, l’ERAD augmente le couple disponible si nécessaire, alors que la majorité du couple est gérée électroniquement. Sur route, ce même système permet de propulser la voiture électriquement jusqu’à une vitesse de 32 km/h. Le moteur électrique vient après en aide au groupe mécanique jusqu’à ce que le moteur thermique ait atteint son régime de fonctionnement optimal. Tout bénéfice donc, pour la consommation et les émissions. De plus, le moteur est équipé d’un démarreur-générateur qui coupe le moteur à l’arrêt.

Terrain Response spécifique


Comme tout Land Rover qui se respecte, le LRX dispose du Terrain Response, qui propose ici cinq modes de fonctionnement : le mode Eco, qui configure tous les systèmes afin d’optimiser la consommation, ainsi que tous les autres modes habituels (Sport – également nouveau, conduite générale, sable et surfaces glissantes).

British peut-être, mais le bois à l’intérieur, c’est fini ! Place à l’high-tech…


L’habitacle fait la part belle aux matériaux de qualité, comme le cuir souple et l’aluminium poli. L’affichage électronique des instruments utilise un graphisme flottant pour créer une vue en relief. Il est de surcroît, adaptable en fonction du conducteur et des informations divulguées par l’écran tactile. Petite curiosité : les différents modes du « Terrain Response » sont rendus visibles par des changements de couleur de l’éclairage de l’habitacle : vert pour le mode « ECO » (on s’en serait douté), rouge pour le mode sport et bleu pour le mode normal et la conduite tout terrain. Toujours à l’intérieur, modularité et flexibilité ont été les maîtres mots pour occuper au mieux l’espace disponible.

Un futur possible au sein de la gamme Land Rover ?

Si une mise en production n’a pas encore été confirmée (les deux versions servant à sonder l’intérêt du public ainsi que des concessionnaires et de la presse), Phil Popham, Managing Director de Land Rover, avoue toutefois avoir été « très excité par l’enthousiasme déclenché par le premier concept ». Il ajoute également que « le LRX offre l’opportunité de proposer une gamme de différents modèles pouvant être équipés de différents moteurs, parmi lesquels un hybride et des moteurs adaptés aux biocarburants ». Pour nous, cher Phil, vous avez le feu vert pour la commercialisation !