Tous? Non, car un village peuplé d'irréductibles utilisateurs de deux-roues motorisés résiste encore et toujours à l'envahissant encombrement!
Oui mais voilà, le village n'est pas bien grand, en Belgique, et peu nombreux sont les adeptes de ce mode de déplacement. Pourtant, presque tous les automobilistes peuvent, avec leur permis auto, prendre le guidon d'un 125cc, scooter ou moto légère.
La Febiac ressort de ses cartons une étude particulièrement fouillée de Transport & Mobility Leuven, réalisée en 2011, et toujours particulièrement d'actualité. Cette étude révélait que si 10% des automobilistes adoptaient le deux-roues motorisé, les files raccourciraient de 40%, avec une baisse correspondante des heures perdues.
Ce genre d'études, en faut-il vraiment une d'ailleurs pour se rendre compte du rôle que peut jouer un 2RM dans l'amélioration de la mobilité, ne semble guère impacter les discours de nos décideurs, la bouche pleine de vélos et de transports en commun, mais infoutus depuis plus de vingt ans de nous concrétiser un RER ou d'entretenir convenablement notre réseau routier!
Consolons nous en nous disant qu'is ont quand même acté dans la loi la pratique, courante, de la remontée des files, dorénavant légale dans des conditions bien précises. C'est mieux que rien, ou que les tartuferies de l'état français, remarquablement motophobe. Evidemment, ce serait bien que les automobilistes se rappellent de la présence éventuelle de deux roues et jettent de temps en temps un coup d'œil dans les rétroviseurs.
Bon, après, il y a la météo! Mais avec un minimum d'équipement, ça devient gérable, comme nous le démontrions ici.
Et, alors que les voitures de sociétés attirent toutes les convoitises, et surtout fiscales, rappelons que la moto est plutôt bien lotie dans ce domaine, la moto (ou le scooter!) et tout l'équipement qui va avec étant fiscalement déductibles!
Au fait, vous vous êtes bien amusés, ce matin, sur le ring de Bruxelles?...