Ce ne sont pas moins de 1.000 particuliers et indépendants belges qui ont été interviewés par Cardoen ! Le but était de dresser un profil précis de l’acheteur belge d’une voiture en 2011. Les conducteurs de voitures de société et de voitures de leasing n’ont pas été pris en compte.
Le beurre et l’argent du beurre
En résumé, l’acheteur désire une voiture mieux équipée, mais entend bien l’acheter moins chère ! Il souhaite investir quelque 16.144 € pour une nouvelle voiture.
Le prix comme critère déterminant
Pour l’immense majorité des acheteurs (77 %, rien que ça !), le prix reste le critère déterminant. Il est suivi par la fiabilité (36 %), la sécurité (33 %), l’espace, le confort et l’attractivité du modèle.
Et pourquoi changent-ils de voiture ?
A 18 % pour le plaisir de la nouveauté, mais surtout, à 72 %, pour des raisons pratiques, comme le remplacement d’une voiture usée, ou l’envie d’une voiture plus grande ou plus… propre.
Fidélité face à la marque
Manifestement, c’est Mercedes qui fidélise le mieux ses clients (39 %), alors qu’à l’autre bout de l’échelle, on retrouve Fiat (9 %). Comme on pouvait s’y attendre, les trois princes allemands (Audi, BMW, Mercedes) sont les plus demandés, mais Citroën est le généraliste le plus sollicité. Cardoen remarque toutefois qu’il existe une grande différence entre la marque convoitée et la marque achetée…
Hommes et femmes
C’est un stéréotype il est vrai, mais Cardoen le confirme dans son étude : les hommes sont nettement plus portés sur les marques de prestige, comme Audi, BMW et Mercedes, quand les femmes se voient plus attirées par les français Peugeot ou Renault. A noter que Skoda attire 4,4 fois plus d’hommes que de femmes, quand Mini séduit 6 fois plus de femmes !
Pour tous les goûts
40 % des acheteurs désirent changer de type de voiture. Ainsi, la berline classique perd du terrain face aux SUV, monovolumes (ces deux derniers sont très en vogue), voire un cabriolet, un break,… Bien entendu, ils désirent un équipement en nette hausse ! Au point de vue des motorisations, 71 % des personnes interrogées se dirigeront vers un diesel, contre 2,6 % vers une hybride, ce qui est sensiblement plus que la part de marché occupée par ce type de motorisation.