Comme beaucoup de constructeurs, Leapmotor estime que le Graal à atteindre absolument est de séduire les amateurs de Tesla Model Y. Une voiture qui a été sa source d’inspiration. La marque de Hangzhou a ainsi donné un intérieur épuré à son C10 avec des références évidentes au SUV d’Elon Musk au point d’imiter ses commandes au volant, y compris pour le réglage des rétroviseurs. Cependant, cette voiture a ses propres spécificités et un atout de poids… Voici nos 5 détails préférés de la Leapmotor C10.
1. Le style de la C10
Extérieurement, la Leapmotor C10 est plus discrète, plus lissée que la Tesla. Plus consensuelle encore. Cependant, elle a un petit quelque chose avec son design rassurant. Son classicisme n’est pas du tout rédhibitoire. Rien ne dépasse des lignes. Les poignées de porte affleurantes renforcent encore le côté satiné de la robe. À la poupe, un becquet sur le hayon cache un discret essuie-glace arrière. Tiens ! Voilà une chose que Tesla n’a pas…

2. Le confort
Le point fort indéniable de la C10 : la place à bord. Même si le coffre aurait mérité un peu plus de générosité. En tout cas, les passagers arrière ont un espace royal. Un sentiment renforcé par le toit panoramique. À l’avant, les sièges sont très accueillants. Tout cela dans un cuir synthétique très (trop ?) coloré. Un contraste étonnant avec la sobriété de la planche de bord. Pas de boutons, rien que des écrans. Il y a celui pour l’instrumentation derrière le volant, sans affichage tête haute, et le grand écran central horizontal. Cette interface sera le passage obligé pour la plupart des fonctions, notamment pour couper à chaque fois les aides à la conduite trop sensibles et bruyantes. Elles gâchent l’insonorisation et la sérénité au volant. Car la C10 se tient très bien sur la route. Elle bénéficie d’une architecture « Cell To Chassis (CTC) » aussi appelée plateforme de type skateboard. Et, surtout, d’un amortissement mécanique rudement efficace. De quoi profiter au mieux de l’assemblage de qualité de cette Chinoise.



3. L’autonomie relative de Leapmotor C10
Malgré une batterie plutôt modeste de 69,9 kWh de capacité utile, la C10 est capable d’avaler un bon 300 km d’autoroute (250 km en hiver). Cela n’en fait pas une baroudeuse, mais elle peut assurer quelques trajets en dehors du train-train quotidien avec son moteur de 218 ch (160 kW) entraînant les roues arrière. En ville et en périple périurbain, elle fait bien mieux, confirmant son autonomie WLTP officielle à 424 km. La gestion énergétique est telle qu’il n’est pas nécessaire d’opter pour un autre mode de conduite que « ECO » bien suffisant pour la conduite en toutes circonstances. D’autant que le changement du mode de conduite n’est pas des plus ergonomiques. Autre bémol, de taille lui : la recharge. La C10 est très paresseuse à la borne avec une puissance de charge rapide maximale de 84 kW. C’est beaucoup trop peu. Pareil sur une borne murale : 6,6 kW… Pour les gros rouleurs, sachez que la C10 existe aussi depuis peu en hybride rechargeable REEV avec un moteur essence 1.5 l servant de générateur pour le moteur électrique de 215 ch. L’autonomie avec ce prolongateur d’autonomie est alors de plus de 950 km.
4. Le prix de la C10 BEV
Le principal attrait de la Leapmotor C10 BEV, c’est bien sûr son prix. Le prix d’appel est de 37.400 € pour la finition Style et de 38.900 € pour la finition Design. Une offre vraiment très concurrentielle pour un SUV 100 % électrique de 4,74 m de long. Cerise sur le gâteau, pour la variante hybride rechargeable REEV, les prix sont identiques. De plus, la marque propose parfois des réductions substantielles pour les véhicules neufs de stock. On en a vu à moins de 35.000 €.

5. Les équipements de série de la C10
Et pour ce prix, vous avez une panoplie d’équipements de série à faire pâlir de honte les Allemandes. Déjà, il y a la pompe à chaleur d’office. Il y a également tout le pack ADAS (aides à la conduite) qu’il faut toutefois trop souvent mettre en sourdine en les désactivant au démarrage. Soit ! Mais il y a aussi le toit panoramique pour tous, la clé-carte ou l’ouverture – fermeture – démarrage par smartphone, un chargeur par induction, une bonne caméra de recul, un système audio à 12 haut-parleurs, la climatisation… La finition Design ajoute les sièges chauffants et ventilés, le volant chauffant, le hayon électrique, le jeu de lumière pour ambiancer l’habitacle, les vitres arrière surteintées et les jantes de 20 pouces. Mais, comme chez Tesla, pas d’Android Auto ni d’Apple Car Play, malgré un bon système d’infodivertissement avec Spotify, Deezer et Amazon Prime intégrés. Dommage !