Après les 5 secrets des Citroën 2 CV, Fiat Nuova 500, Mini classique, VW Golf , Porsche 911, Ferrari 250 GTO, Mercedes 300 SL, Lamborghini Countach, Range Rover, Renault 4, Ferrari Testarossa, McLaren F1, Citroën DS, Jaguar Type E, Volkswagen Coccinelle, Willys MB, Citroën Traction, Peugeot 205, Renault 5, Lada Niva, Mercedes 190, Fiat Panda, Renault 4CV, Volvo 240, BMW M1, Ford T, Alfa Romeo Giulietta, Peugeot 203, Mazda MX-5, Renault Espace, Ford Fiesta, Renault Dauphine, MGB, Peugeot 404, De Tomaso Pantera, Citroën BX, DeLorean DMC-12, « Big Healey », Lancia Stratos et de la Renault 12, continuons notre série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la Ferrari Daytona !
1. Elle ne s’appelle pas Daytona !
1. Elle ne s’appelle pas Daytona !
C’est probablement le fait le plus interpellant mais l’appellation officielle de la Daytona est « 365 GTB/4 » : « 365 » fait référence à la cylindrée unitaire (multipliez par le nombre de cylindres – 12 – et vous obtiendrez 4,4 litres de cylindrée), GTB pour Gran Turismo Berlinetta et 4 pour le… nombre d’arbres à cames ! Une appellation peu pratique, raison pour laquelle elle fut rapidement surnommée « Daytona », en référence au triplé de Ferrari aux 24 heures de Daytona en 1967. Notez que la firme ne reconnaît toutefois pas officiellement ce nom.
2. Une étonnante riposte à la Miura !
Lorsque Lamborghini lance la Miura en 1966, celle-ci démode instantanément toute forme de concurrence. Avec son moteur transversal en position centrale arrière et sa ligne sensationnelle, la Miura montre le chemin de l’avenir. Pourtant, Enzo Ferrari reste dubitatif face à cette architecture et préfère rester fidèle au moteur avant. Pininfarina est donc commandité pour dessiner une robe classique face à l’exubérante Miura. La riposte de Ferrari est donc traditionnelle, mais efficace : il s’en vendra plus que des Miura : plus de 1.400 voitures, dont 122 Spider ! C’est un très joli succès !
3. Incroyablement solide…
Vous pensiez les Ferrari classiques fragiles ? La Daytona est tout le contraire et ce sera d’ailleurs son plus gros atout face à la Miura. Autant cette dernière était capricieuse, autant la Daytona est solide ! Certains propriétaires ont d’ailleurs réussi à parcourir plus de 150.000 km avec leur monture sans jamais avoir eu à ouvrir le moteur ! Pour une mécanique des années 60 capable d’approcher les 8.000 tr/min, c’est assez exceptionnel !
4. Un camion !
A l’instar de la boîte automatique et de l’ABS, la direction assistée a longtemps été considérée comme incompatible avec une conduite sportive. Si la Ferrari 2+2 de l’époque (la 365 GT 2+2) était bien équipée d’une direction assistée pour soulager le conducteur, la Daytona s’en passa complètement… Autant dire que la voiture se tailla rapidement une réputation de « camion » à faible allure, d’autant que le reste des commandes affiche une lourdeur certaine ! Aujourd’hui, de nombreux exemplaires profitent d’une direction assistée « rétrofitée » pour rendre la conduite plus agréable, notamment en ville.
5. Une cote qui joue au yoyo et une réplique adulée !
Remplacée par des berlinettes au moteur 12 cylindres à plat arrière, la Daytona intéressa très vite les collectionneurs. Avant l’arrivée de la 550 Maranello, elle était d’ailleurs l’ultime berlinette au V12 avant ! A la fin des années 80, Ferrari était considéré comme l’or rouge et la valeur des Daytona fut satellisée… avant de s’effondrer la décennie suivante. Remontant progressivement, la valeur des Daytona est passée de 300.000 euros en 2005 à plus d’un million en 2015 avant de retomber à environ 600.000 euros aujourd’hui. Les premières versions, dites « plexiglas » en référence au carénage des phares, valent légèrement plus.
Pour une authentique version Spider, tablez sur 2,5 millions d’euros. A ce dernier sujet, sachez que dans la célèbre série « Miami Vice », les policiers ne roulaient pas à bord d’une authentique Daytona Spider… mais bien d’une réplique !
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