Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 ,de la Ferrari 250 GTO , de la Mercedes 300 SL, de la Lamborghini Countach, du Range Rover et de la Renault 4, continuons notre petite série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la Ferrari Testarossa

1. Elle fut présentée dans un… cabaret parisien !

La Testarossa a brisé les codes ! Ses géniteurs ont en effet décidé de la présenter en avant-première du Mondial de l’automobile de Paris, en 1984, dans le célèbre cabaret, le Lido ! Journalistes et VIP n’en croyaient pas leurs yeux…

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2. Faute de grammaire

Dans la langue de Dante, testa rossa signifie « tête rouge », en référence à la couleur des cache-soupapes. Cette appellation fut utilisée par Ferrari pour la première fois en 1957, sur une voiture de course. Mais grammaticalement, cette dernière était plus correcte, car le nom étant en deux parties !

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3. Enzo Ferrari était fan de Miami Vice et a offert 2 exemplaires à la production !

La célèbre série « Miami Vice » (Deux flics à Miami) a dans un premier temps, fait usage de répliques de Daytona Cabriolet, basées sur des châssis de Corvette. Ferrari a engagé des poursuites contre la production, afin qu’elle arrête cet usage. En compensation, Enzo Ferrari, qui était fan de la série… a offert deux exemplaires de Testarossa à la production !

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4. Une Ferrari pour tous les jours

Aujourd’hui, la Testarossa est souvent perçue comme une sportive pure et dure, presque radicale. Rien n’est plus faux ! Ferrari voulait en faire une authentique GT, confortable et dotée d’un coffre décent. En cela, elle est d’ailleurs nettement plus aboutie que le modèle précédent, la 512BB, qui souffrait d’un habitacle surchauffé les jours d’été… Au chapitre des performances, en revanche, la Testarossa se posait en reine des autoroutes, avec un 12 cylindres de 390 chevaux capable de propulser l’ensemble à 290 km/h.

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5. Un seul rétroviseur à cause d’un malentendu…

Très curieusement, pour une voiture que Ferrari voulait destiner à un usage quotidien, l’équipement de série ne comprenait à l’origine, qu’un seul rétroviseur. Celui-ci, à cause, dit la légende, d’une mauvaise interprétation des textes légaux, était monté au milieu du montant A… Une disposition originale mais qui effrayait les cyclistes ! En 1986, Ferrari adopte deux rétroviseurs plus conventionnels. En revanche, la radio ne fut jamais montée en usine : c’était au concessionnaire de monter l’équipement choisi par le client.

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