Au régime

Les concurrentes deviennent de plus en plus épaisses ? Qu’à cela ne tienne, Mazda file à contre-courant et, avec sa Mazda 2, a véritablement créé une petite révolution ! En effet, cette dernière est plus légère et sensiblement plus courte que sa devancière ! Et avec 100 kg de moins, elle est aussi notoirement plus légère. Voilà qui est tout bénéfice pour le dynamisme, les émissions et la consommation. Le facelift ne change rien à la donne et conserve la svelte silhouette de la première mouture !

Ce qui change dehors

Esthétiquement, il faut bien l’avouer, les modifications sont plutôt ténues. Elles concernent principalement la face avant, qui adopte des nouveaux antibrouillards, une bouche élargie et une calandre modifiée. Les optiques arrière évoluent également, avec une apparence LED assez high-tech. Du côté des coloris, deux nouvelles teintes voient le jour : Aquatic Blue Mica et Burgundy Red Mica… Enfin, on note un nouveau set de jantes alliage 16 pouces. Bref, pas de quoi grimper au plafond !

Ce qui change dedans

Les modifications sont tout aussi subtiles, mais plus nombreuses. Elles concernent notamment le design de la planche de bord et la console centrale, qui adopte une partie en « piano black ». La qualité perçue fait également un gros bond en avant avec de nouveaux matériaux, plus flatteurs, et des sièges plus élégants. Bonne nouvelle, la boîte à gants adopte enfin une forme plus conservatrice. Habitable, la Mazda 2 l’est toujours autant, et la qualité de finition en hausse lui donne une touche plus raffinée.

Les suspensions

Le dynamisme de la Mazda 2 n’a heureusement pas été altéré par le nouveau set-up des suspensions. Les ingénieurs l’ont voulue plus dynamique et plus confortable, mais si les modifications ne sautent pas aux yeux (aux fesses plutôt), la Mazda 2 reste incomparablement amusante à conduire ! Pointez-la vers une route sinueuse et elle vous mettra la banane entre les oreilles ! Stable tout en étant vive et assez rigoureuse, elle enquille joyeusement les virages ! De confort il en est également question, surtout au niveau de l’insonorisation, les moteurs essence parvenant à se faire oublier en ville.

Les moteurs

Plus économiques, les moteurs perdent quelques grammes en émissions et décilitres en consommation. Malheureusement, tous ces efforts ne sont pas suffisants que pour prétendre à une quelconque prime fédérale. Hormis pour la version diesel 1.6 l, qui affiche 110 g/km (3% de remise. Ce qui reste malgré tout élevé face à la concurrence. A ce sujet, notons la disparition du 1.4 l diesel, les normes ayant eu raison de sa présence dans la gamme. Voilà qui est fort dommage, d’autant que ce moteur réalisait le gros des ventes en Belgique ! Cela constitue néanmoins une opportunité pour prouver que le diesel n’est pas la solution unique et qu’un conducteur parcourant moins de 15.000 km par an ferait mieux de se tourner vers l’essence ! En essence, les moteurs sont toujours aussi pétillants et le 1.5 l est presque rageur ! Pour rappel, la gamme comporte un 1.3 l décliné en deux variantes de puissance (75 et 84 ch), ainsi qu’un 1.5 l de 102 chevaux. Cette dernière est désormais disponible avec une boîte automatique à 4 rapports.