Suite à son acquisition par CYVN Holdings — une société d'investissement basée à Abu Dhabi — McLaren est sur le point de fusionner avec la start-up anglaise Forseven. Cette dernière est spécialisée dans les voitures électriques et est également détenue par l'entreprise émiratie.

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Dans la pratique, seul le blason du constructeur de supercars restera, mais son nom évoluera de McLaren Automotive à McLaren Group Holdings. Cette future société sera dirigée par l'ancien PDG de Forseven, Nick Collins. La fusion entre les deux constructeurs est également synonyme d'extension (importante) pour le catalogue de la marque anglaise au-delà de ses actuelles supercars. On s'attend donc à voir débarquer des GT, berlines et, bien entendu, des SUV badgés McLaren dans les prochaines années.

Voitures de sport McLaren sur route pavée près de l'eau, modèle 720S et Senna inclus.
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Bientôt un SUV 100 % électrique chez McLaren ?

CYVN Holdings détient également une autre firme anglaise importante dans le monde de l'automobile : Gordon Murray Technologies. Autant dire que la société émiratie n'est pas un petit nouveau dans le secteur. CYVN Holdings possède également des parts dans le constructeur chinois Nio. Entre le savoir-faire de GMT, Forseven et certaines des technologies de Nio, on ne voit pas comment une McLaren électrique pourrait ne pas voir le jour dans un avenir (très) proche... Cependant, le constructeur anglais n’a pas l’intention de se limiter exclusivement à la propulsion 100 % électrique. Il conservera encore des modèles thermiques dans sa gamme ainsi que des hybrides rechargeables comme l'actuelle Artura.

Voiture électrique rouge en charge avec câble de recharge branché au port.

« Nous disposerons de différentes technologies de propulsion »

« L'avenir de la propulsion est la multi-propulsion. Plus le véhicule est luxueux, plus l'électricité est intéressante, car elle est plus silencieuse et plus raffinée. Elle jouera donc un rôle. Nous pensons sincèrement qu'il est possible de fabriquer une voiture électrique brillante dans certains segments, mais comme le monde évolue à différents rythmes dans différentes parties du monde, nous disposerons de différentes technologies de propulsion pour nous permettre de nous développer de la bonne manière », a indiqué Nick Collins lors d’un entretien avec nos confrères d’Autocar. Reste désormais à voir quels véhicules sortiront de cette nouvelle union anglaise chapeautée depuis les Émirats arabes unis…

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