Un camion décidément trop lent vous obstrue le passage. Coup de clignotant à gauche, et hop, vous dépassez la chicane mobile en accélérant le pas. Pas de chance, embusqué dans un buisson, une paire de jumelles encerclée entre un képi et une moustache vous a repéré. Dix jours plus tard, la douloureuse se trouve dans la boîte aux lettres… Le réseau routier actuel étant truffé de pièges en ce genre, Coyote a lancé un avertisseur de radar, parfaitement légal ! Et voilà déjà quelques années que le système existe en France.
Principe de fonctionnement
Le principe est assez simple. Il repose sur une communauté d’utilisateurs en Europe qui se communique l’emplacement des radars mobiles. L’appareil possède un récepteur GPS ainsi qu’un système de transmission GSM/GPRS. Ainsi, après avoir repéré un radar encore non signalé, l’utilisateur enfonce une touche de son Coyote. De là, un signal style SMS, sera envoyé sur une plate-forme d’échange. Ceci permettra aux autres utilisateurs du mini Coyote d’être informés sur la présence d’un radar en approche. Les radars fixes sont reconnus par le système et la base de données est remise à jour automatiquement.
BIP-BIP-BIP !
A utiliser, le système est d’une simplicité infantile ! Il suffit de l’allumer, de lui laisser le temps de trouver quelques satellites et, une fois le contact établi, c’est parti ! Le Mini Coyote dispose d’une autonomie de 10 heures. Pour le recharger, rien de plus simple, la prise 12 Volts de votre allume-cigare voire une prise USB de 5Volts feront l’affaire.
Une fois sur grand axe, le mini Coyote vous indique le nom de la route empruntée, le nombre d’éclaireurs (comprenez d’utilisateurs) ayant emprunté ce tronçon durant la dernière demi-heure, ainsi que la distance qui vous sépare de celui qui se trouve juste devant vous.
A l’approche d’un radar ou d’une zone à risques, le boîtier émet un « bip-bip-bip » d’avertissement, vous signalant votre vitesse réelle, ainsi que la vitesse autorisée. Cette sirène se fera d’autant plus retentissante si vous dépassez la limite permise. A noter qu’il est tout à fait possible de personnaliser l’interface de son coyote, via le site www.moncoyote.com.
Des zones à risques, parlons-en : à l’approche d’une zone où un radar a fréquemment été signalé, votre Mini Coyote s’agitera, vous prévenant ainsi du danger tout en mesurant celui-ci, selon trois niveaux de risque.
Signaler un radar est également une opération des plus simples : deux boutons, un pour les radars « flashant » dans votre sens, et un autre pour le sens opposé. Et c’est tout.
A utiliser avec précautions
Bien entendu, une certaine dose de vigilance s’impose, d’abord pour la prudence élémentaire qui incite à ne pas avoir le pied droit trop lourd en n’importe quelle circonstance, mais aussi pour… le nombre d’éclaireurs ! En effet, plus le nombre de ces derniers est élevé, plus vous pourrez rouler l’esprit tranquille.
Quelques points faibles sont toutefois à noter : tout d’abord, la vitesse maximale autorisée n’est signalée qu’à l’approche d’un radar ou d’une zone à risque, alors qu’il aurait sans doute été préférable de la mentionner en permanence. Ensuite, les signaux parasites sont assez légions : si, par exemple, vous circulez sur une autoroute enjambant une nationale radarisée, le mini Coyote ne fera pas tout de suite la différence et vous signalera le radar se trouve sur cette nationale. Un moindre mal… Enfin, si en France, la communauté est assez large, permettant de voyager l’esprit relativement libéré, en Belgique, elle reste relativement restreinte. Mais cela progresse de semaine en semaine, comme en atteste le nombre croissant d’éclaireurs affiché sur mon Coyote !
Voir aussi : https://www.vroom.be/fr/coyote/