Retour de près d’un demi-siècle en arrière, en 1973, lorsque Lamborghini lance son premier modèle d’accès, l’Urraco. Située sous la Jarama, qui était une puissante GT au V12 avant de 350 ch, l’Urraco se présentait comme une alternative économique, avec un V8 de 217 chevaux en position centrale. Hélas, un prix élevé, le choc pétrolier et la concurrence de la Dino 308 GT4 furent si rudes que la belle ne connut jamais le succès.

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Contre toute attente, Lamborghini a persisté à croire dans ces modèles d’accès, en dépit de l’échec de l’Urraco. Après cette dernière vint la Silhouette, l’un des plus gros flops de la marque. Cette dernière, présentée en 1976, était une biplace à toit Targa et au moteur gonflé à 260 chevaux. En trois années de production, seuls 55 exemplaires furent produits ! Vous pensez que Ferruccio Lamborghini fut alors convaincu de l’insuccès de ces modèles d’accès ?

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Détrompez-vous ! Au salon de Genève de 1981, la marque au taureau dévoile la Jalpa, une évolution de la Silhouette. Nettement moins chère que la Countach, dotée d’un toit Targa et motorisée par un V8 de 3,5 l et 260 chevaux, elle affichait des performances du niveau de la concurrence, mais une finition assez déplorable. Restée 7 ans au catalogue, elle sera retirée en 1988 par le nouvel actionnaire de la marque, Chrysler, après 420 exemplaires produits. Petite sœur de la Countach et pourtant, infiniment plus utilisable, elle n’a jamais réussi à sortir de son ombre… Aujourd’hui encore, en dépit de sa rareté, elle reste peu recherchée, avec une cote avoisinant les 100.000 €.

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