A la fin des années 80, Audi se « premiumise » et cible directement BMW ! Après avoir lancé un coupé en 1988 sur base de la 80 (B3), Audi dérive un cabriolet de ce coupé dès 1991 et le commercialise l’année suivante. Elégant, très soigné et parfaitement étudié, il séduit d’emblée la jeune bourgeoisie… Contrairement à son rival à l’hélice, la marque aux anneaux ne proposera qu’une seule motorisation lors du lancement. Mais quel moteur : un 5 cylindres en ligne de 2,3 l et 133 chevaux ! Un moteur certes gourmand, mais dont la musicalité atypique se marie idéalement avec une conduite cheveux au vent !

Palette plus étoffée

En dépit de ce moteur charmeur, l’Audi Cabriolet ne peut prétendre à la sportivité de la BMW Série 3 Cabriolet, sa principale concurrente. En effet, son truc à elle, c’est plutôt le confort ouaté et le grand tourisme. Au fil des années, la palette des motorisations s’étoffe, allant de 4 cylindres 1,8 et 2,0 l (respectivement 125 et 115 ch), à des V6 de 2,6 l ou 2,8 (150 à 174 ch), en passant même par un TDI de 90 chevaux !

Aujourd’hui

Dans une optique « collection », favorisez le 5 cylindres, voire les V6, mais oubliez le bruyant TDI ! Voiture fiable longtemps proposée à des prix ridicules, l’Audi Cabriolet a traversé un long purgatoire et n’en semble pas complètement sortie. Les beaux exemplaires parfaitement entretenus sont donc rares ! Réclamez toutes les factures d’entretien et inspectez le bon état et le bon fonctionnement de tous les éléments électriques.

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