Au long de sa carrière, la Nissan 350 Z a connu de multiples évolutions portant progressivement sa puissance de 280 à 313 chevaux. Pour la dernière mouture en date, les modifications sont plus radicales et en plus d’une augmentation de cylindrée qui lui vaut un nouveau nom, la sportive reçoit deux nouvelles boîtes, un style assez nettement différencié ainsi qu’un nouvel aménagement intérieur.
Plus vive
L’empattement et la longueur totale ont été réduits, ce qui n’est pas le cas des voies avant et arrière, élargies. La voiture se trouve donc mieux assise sur le sol, ce qui est une bonne nouvelle car la cavalerie est renforcée !
Esthétiquement, la nouvelle venue semble plus sophistiquée, avec un regard travaillé, des feux arrière reprenant le style des optiques avant, ainsi que des traits généralement plus nets, plus tranchés et moins rondouillards. La 370 Z évolue et se met en phase avec son époque qui exige des lignes plus tendues.
Punch en hausse
Le V6 de 3.5 l est réalésé à 3.7 l. Cette nouvelle évolution du moteur délivre 331 chevaux et un couple de 366 Nm. Question transmission, Nissan propose deux boîtes différentes : la première est manuelle et compte 6 rapports. Elle est dotée de la fonction « SynchroRev Matching », qui redonne un coup de gaz entre les rapports pour des passages de rapports plus en douceur. Plus besoin donc de se tordre la cheville pour gratifier la mécanique d’un élégant talon-pointe. Voilà qui devrait toutefois fâcher les véritables amateurs, voulant garder le contrôle entier de leur machine... La seconde boîte est automatique et comporte des palettes derrière le volant.
Qualité en progrès
La principale critique que l’on pouvait formuler à l’égard de la 350 Z résidait dans sa piètre qualité intérieure. Nissan semble vouloir rectifier le tir, avec un tableau de bord redessiné, un habitacle revu au niveau de la console centrale et un coffre rendu plus pratique, notamment par l’ablation du renfort central.