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Comme pour tout investissement, l’achat d’un oldtimer est une décision à ne pas prendre à la légère. Pour un premier achat, mieux vaut porter son choix sur un modèle prêt à rouler et dans un état impeccable, plutôt que de jeter son dévolu sur une voiture qui nécessite d’être restaurée. Et justement, en la matière, lorsqu’on fait face à un véhicule d’époque, ce n’est pas le moteur qui constitue le poste le plus onéreux mais bel et bien la carrosserie. Un bloc moteur peut en effet se réparer assez facilement. En revanche, un bas de caisse, des ailes ou des portières rongées par la rouille exigeront de longues heures de travail de la part d’un carrossier. C’est donc un point à tenir à l’œil lorsque vous convoitez un modèle en particulier. L’occasion aussi de vous renseigner auprès du vendeur afin de savoir si le véhicule a été entreposé à l’abri de l’humidité.

Autre point à prendre en compte avant d’opter pour un modèle en particulier : la disponibilité et le prix des pièces détachées. En effet, il vous sera compliqué de rouler régulièrement au volant de votre ancêtre si la moindre pièce d’usure se révèle introuvable ou risque de faire exploser la facture que vous remettra votre mécanicien. Dans ce domaine, il n’y a pas de miracle : plus le modèle a été produit en de nombreux exemplaires, plus la disponibilité de ses pièces détachées est importante et plus les tarifs seront bas. Enfin, sur la même thématique, les voitures largement produites ont aussi l’avantage d’aller de pair avec une vaste communauté d’amateurs. De nombreux clubs permettent alors de glaner de précieux conseils et de bonnes adresses.

Les postes les plus chers

Une fois ces considérations prises en compte, reste à affronter d’éventuelles réparations tout au long de la vie du véhicule. Si certaines d’entre elles sont relativement bon marché, d’autres en revanche peuvent atteindre des montants se chiffrant vite en plusieurs milliers d’euros. Vous pourriez dans ce cas devoir évaluer la pertinence d’une telle réparation au vu de la valeur du véhicule. Au palmarès des interventions les plus onéreuses, on pourrait dresser une liste comme suit :

1. Comme évoqué ci-dessus, le poste le plus cher est bien souvent celui lié à la carrosserie

2. Viennent ensuite les frais liés au remplacement de la boîte de vitesses, difficile d’accès, ce qui va ici aussi nécessiter plusieurs heures de travail. L’opération sera encore plus complexe et onéreuse lorsqu’il s’agit d’une boîte automatique.

3. Autre opération lourde en main d’œuvre : une casse moteur qui nécessitera le démontage de celui-ci. Si un organe majeur du bloc moteur est défectueux, il peut s’avérer judicieux de remplacer l’ensemble. On peut alors opter pour un moteur d’occasion du même type, affichant un kilométrage raisonnable.

4. Enfin, divers éléments peuvent engendrer des frais grosso modo similaires : c’est le cas de la pompe à essence, du circuit électrique, de la suspension, du système de freinage ou encore de la ligne d’échappement.

En bref, les coûts d’entretien peuvent varier considérablement selon l’état général du véhicule, sa marque et son modèle, ainsi que la disponibilité des pièces de rechange. Si vous décidez de vous lancer dans l’aventure, vous devez vous préparer à des coûts d’entretien potentiellement élevés et à la nécessité de trouver des mécaniciens qualifiés pour effectuer des réparations complexes et qui exigent la plus grande minutie !