Il y a 25 ans, au printemps 1999, Horacio Pagani révolutionnait le monde des supercars exclusives avec sa Zonda, une supercar réalisée en grande partie en fibre de carbone et aux allures de prototype du Mans. Un modèle auquel la petite marque artisanale semble avoir du mal à faire ses adieux, car même si deux successeurs (la Huayra et l'Utopia) ont été présentés entre-temps, Pagani renoue avec sa Zonda avec ce soit-disant ultime exemplaire. Cette Zonda Arrivederci est-elle vraiment la toute dernière de la série ?

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A vrai dire, cette Pagani Zonda Arrivederci n’est plus toute neuve puisque son propriétaire, le collectionneur Kris Singh, en a pris livraison l'année dernière. Ce n’est toutefois qu’aujourd'hui que le modèle est présenté au grand public ! Un modèle qui, contrairement à d'autres créations uniques, n'est pas basé sur un ancien châssis équipé de nouvelles pièces, mais qui profite bien d’un nouveau numéro de châssis : 140. La Zonda Arrivederci sera présentée au grand public au « Quail » pendant la Monterey Car Week qui se tiendra ce week-end en Californie. Le modèle tiendra compagnie à la Pagani Utopia Roadster, qui y sera également présentée en avant-première.

Un V12 atmosphérique de 760 ch

Ce duo n’est peut-être pas le fruit du hasard car la Zonda Arrivederci a de nombreux points communs avec la dernière-née de la famille Pagani. Sous le capot, nous retrouvons ici aussi un V12 accouplé à une boîte de vitesses manuelle. Toutefois, et contrairement au moteur biturbo de l'Utopia, la Zonda utilise toujours un V12 de 7,3 litres d'origine Mercedes, développant 760 ch. De quoi exécuter le 0 à 100 km/h en 3 secondes et atteindre une vitesse de pointe de plus de 350 km/h ! Et tout cela, sans le toit !

Une création unique

C’est également par une belle kyrielle de détails que cette Pagani est unique : citons, pêle-mêle, la livrée spéciale grise, rouge et bleue (sous laquelle on distingue clairement la fibre de carbone), un aileron arrière spécifique aux généreux éléments latéraux, ainsi qu’un aileron de requin pour assurer la stabilité à grande vitesse. L'intérieur ne fait pas non plus dans la discrétion, avec du cuir rouge vif, divers éléments en carbone et un volant en bois qui, fait remarquable, ne contient ni airbag, ni boutons. Voilà qui promet une expérience de conduite « analogique », à l’instar de la récente hypercar Nilu27. Le prix ? Seul M. Singh le connaît...

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