Toute mimi

La Twingo première du nom, on l’aimait bien ! Son allure de batracien avec ses yeux écarquillés et son intérieur coloré apportaient une touche de gaieté dans un monde automobile où le monospace gris mazouté semble être devenu le dénominateur commun. Hélas, tout le monde ne semblait pas être du même avis et les Anglais et Allemands ont eu du mal à l’adopter, la faute à un physique pas assez proche d’une « vraie voiture ». Nouvelle mouture, nouvelles armes : cette fois, Renault entend plaire à tout le monde et développe une petite puce à l’allure plus conventionnelle. Capot avant allongé, intérieur plus sérieux, le tour est joué ! Et le côté mimi ? Pas de soucis, la Twingo c’est comme une pizza : vous la personnalisez comme vous l’entendez, en y ajoutant les ingrédients préférés ! Accessoires colorés à l’intérieur, stickers rigolos ou sportifs à l’extérieur, c’est vous qui voyez !

Initiale

En version Initiale, ça devient tout de suite plus chic : l’intérieur s’habille de cuir matelassé, les contre-portes font de même, la carrosserie peut se couvrir d’une teinte bronze spécifique (qui ne sera toutefois pas au goût de tout le monde) et l’équipement devient des plus généreux : peinture métallisée, air conditionné automatique, siège conducteur réglable en hauteur, surtapis avant et arrière, rétroviseurs électriques et dégivrants, régulateur-limiteur de vitesse, radio MP3 avec 6 haut-parleurs,… En option, vous pouvez demander le fort agréable toit ouvrant panoramique, une extension de garantie (jusqu’à 5 ans !), voire un kit sport pour la carrosserie. Voilà pour le petit tour d’horizon…

Demandez à Julie !

Et comment ça  roule ? Julie a adoré ! « Parfaite voiture pour toute fille qui se respecte, l’embrayage est très doux, il est donc impossible de caler ! La visibilité est optimale : le siège est haut, le volant est bas et les rétroviseurs sont énormes, ce qui rend donc impossible de louper ce qu’il se passe derrière et est également pratique pour les manoeuvres ! La position de conduite est très agréable, même pour un petit gabarit comme le mien ! J’aime le nouveau look tout en gardant l’esprit Twingo. Elle fait moins jouet de petite fille et plus objet pour une femme jeune et branchée. J’aime aussi les rondeurs ! Tous les boutons, le compte-tours et le compteur de vitesse sont tout ronds : c’est mignon et féminin. Quant à la finition Initiale, elle très belle : seuil de porte en aluminium, vitres arrière fumées, sièges en cuir matelassés ; c’est sooo chic ! Le seul point négatif, ce sont les suspensions assez sèches, gare aux dos d’âne, de plus les sièges sont assez durs donc ça fait mal aux fesses ! »

Demandez à François !

Et qu’en pense le journaliste ? Et bien, que ce petit moteur pète la forme ! Le 1.5 dCi (diesel) de 85 chevaux se marie idéalement avec la caisse de la Twingo : souple et disponible à tous les régimes, il suffit d’une légère inflexion de la cheville droite pour que la petite puce caracole gaiement dans la circulation urbaine ! Et sur routes et autoroutes, même constat, le souffle de sa mécanique permet de belles enjambées. D’autant que le confort à bord est assez honorable pour une voiture de ce gabarit. On regrettera juste une  position de conduite pas franchement étudiée pour les gabarits encombrants comme le mien. Il ne faut pas jouer les contorsionnistes mais ce satané volant tombe décidément trop bas ! Autre sujet de déception : la commande de boîte de vitesses, bien dans la tradition Renault, avec une commande accrocheuse, molle et sans ressenti mécanique. A relativiser : notre Julie n’y a rien trouvé à redire mais ne tentez pas de passer les rapports à la volée ! Le comportement routier est étonnement stable, avec ce qu’il faut d’agilité pour réveiller le sportif qui sommeille en vous lors d’une escapade sur routes tortueuses ! En tout cas, vu le format et la maniabilité, vous serez le roi de la ville !

D’un point de vue pratique, la Twingo respecte la tradition inaugurée par sa devancière, avec une fonctionnalité bien étudiée : les sièges arrière, coulissants s’il vous plaît, sont facilement rabattables et le siège avant peut se plier en portefeuille pour les objets les plus encombrants.

Demandez au portefeuille !

Somptueusement équipée, la Twingo Initiale n’est même pas encore trop chère : 16.400 €, auxquels il convient de déduire les 15 % de prime fédérale. Quelques options subsistent encore dans le catalogue, mais à prix très doux. Question consommation, la Twingo sirote son carburant au goutte à goutte : rarement plus de 5,5 l/100 km et il est tout à fait possible de descendre sous la barre des 5 l/100 km ! En terme d’émissions, cela donne 104 g de CO2/km, ce qui octroie – de justesse – la prime fédérale de 15 %. Chose extrêmement curieuse, la Twingo dCi de 65 chevaux devient, par le jeu des primes gouvernementales, plus chère que sa grande sœur à 85 chevaux. Aussi étrange que cela puisse paraître, son moteur est en effet plus gourmand et ses émissions de 113 g/km ne donne droit qu’à une prime de 3 %.