On ne peut pas vraiment dire que la Rolls Royce Phantom soit dépassée… Mais la technologie évolue sans cesse et la grande limousine britannique date quand même de 2003. D’où l’arrivée de cette Série II, qui pousse le design, les sensations de conduite et la technologie encore un cran vers le haut.

L’année prochaine, Rolls-Royce perdra son plus grand concurrent, puisque la Maybach va quitter le marché. La marque sœur de BMW ne se repose toutefois pas sur ses lauriers. Car comme le disait Sir Henry Royce, il faut toujours viser la perfection et « ce qui se fait de mieux aujourd’hui peut encore être amélioré ».

C’est pourquoi la famille Phantom (Saloon, Drophead Coupé et Coupé) s’offre une petite refonte. Et Rolls-Royce est la première marque qui propose de série des optiques fonctionnant entièrement au moyen de diodes LED. Cette technologie offre une lumière plus blanche et plus naturelle, qui fatigue moins le conducteur. La direction et l’intensité du faisceau lumineux s’adaptent automatiquement aux conditions de roulage. Ces nouveaux feux s’intègrent dans un bouclier avant redessiné. Le constructeur n’a toutefois pas touché à la forme typique de la calandre, bien que celle-ci soit plus large sur les versions Drophead Coupé et Coupé.

Équipement dernier cri

Bien que la Phantom doit être intemporelle, elle ne peut faire l’impasse sur les dernières technologies et tendances. Le constructeur a donc renouvelé le système multimédia du modèle. La navigation présente désormais une vue en 3D, avec des cartes topographiques et des guides touristiques intégrés. Les informations, cartes ou vidéos sont par ailleurs affichées sur un écran plus grand (8,8 pouces). Le conducteur appréciera aussi que plusieurs caméras lui facilitent les manœuvres de parking.

On note encore une nouvelle boîte automatique à 8 rapports et un différentiel arrière peaufiné, qui améliorent les qualités routières de la Phantom. Sous le capot, on trouve toujours le moteur 6.75 litres V12 à essence, dont les émissions de CO2 sont toutefois réduites de 10% (de 385 à 347 g/km).