Ferdinand Piëch, décédé dimanche dernier à l’âge de 82 ans, affiche l’un des CV les plus impressionnants de l’industrie automobile. S’il n’a, bien sûr, pas connu que des succès retentissants (la limousine qu’il souhaitait pour Volkswagen, la Phaeton, n’a pas été une grande réussite commerciale), cet homme a tout de même multiplié les grandes réalisations. En voici 5 marquantes de sa carrière. 

1. La première victoire de Porsche aux 24 heures du Mans

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Débutant sa carrière chez Porsche, la marque crée par son grand-père, en 1963, Ferdinand Piëch a rapidement fait preuve d’ingéniosité. C’est sous son impulsion que l’impressionnante Porsche 917, encore reconnue aujourd’hui comme l’une des voitures de compétition les plus impressionnantes de l’histoire, est née. C’est ce modèle qui a permis à Porsche de remporter son premier succès durant les célèbres 24 heures du Mans en 1970.

2. La révolution technique chez Audi

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Après avoir monté les échelons chez Porsche, Ferdinand Piëch a rejoint ensuite Audi au début des années 1970. Sous son impulsion, cette marque « encore peu prestigieuse » va connaître une véritable révolution technique et gagner progressivement ses lettres de noblesse. C’est à lui, par exemple, qu’Audi doit notamment la conception allégée à base d’aluminium, la motorisation 5 cylindres, le moteur turbo diesel TDI mais, aussi, la célèbre transmission intégrale quattro.

3. La construction modulaire chez Volkswagen

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En proie à des difficultés financières, Volkswagen fait appel à Ferdinand Piëch en 1993 pour redresser la barre. Il y appliquera, à une large échelle, les principes de la construction modulaire pour réaliser d’importantes économies d’échelle. Une technique qui consiste à partager au maximum les pièces techniques (plateformes, moteurs, boîtes de vitesses, etc.) entre différents véhicules d’un même groupe (Volkswagen, Seat, Skoda, Audi).

4. La renaissance de Bugatti

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Cette stratégie poussée au maximum permet à Volkswagen de retrouver de l’argent frais. Et de s’autoriser alors certaines dépenses. Comme le rachat de marques de prestiges à l’instar de Lamborghini ou Bentley. Mais Ferdinand Piëch va aussi pousser au rachat de Bugatti. Il va, personnellement, se lancer dans des négociations de plusieurs mois avec le propriétaire de l’époque Romano Artioli. Après le rachat de Bugatti en 1998, c’est ensuite sous l’impulsion de Ferdinand Piëch que le développement de l’une des voitures les plus exclusives de l’ère moderne allait être lancé : la Bugatti Veyron 16.4.

5. Le rachat de Porsche

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Dernier fait d’armes remarquable de Ferdinand Piëch : le rachat de Porsche par Volkswagen après une lutte intense de plusieurs mois au début des années 2000. Tentant de prendre le contrôle de Volkswagen en lançant une OPA, Porsche perdra finalement son pari, notamment en raison de la crise des subprimes. Aux commandes de Volkswagen, Ferdinand Piëch profitera alors de cette crise pour lancer une contre-OPA… et finalement parvenir à racheter Porsche. Comme quoi, David ne gagne pas toujours contre Goliath !