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Contrairement à son cousin Citroën, Peugeot préfère une certaine retenue esthétique et technique. La 605 affiche des lignes sobres et des suspensions conventionnelles. Mais ces dernières, en bonne tradition Peugeot, sont particulièrement bien dessinées, ce qui place d’emblée la 605 parmi les berlines les plus sûres et les plus agiles du segment. Du côté des moteurs, Peugeot propose une large palette de 4 cylindres diesel et essence, ainsi que le V6 « PRV » délivrant 170, voire 200 chevaux dans sa version à 24 soupapes.

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Bien motorisée, la 605 est également bien équipée : ordinateur de bord, suspensions pilotées, sièges électriques… Et c’est précisément là que réside son principal défaut : les câbles électriques sont immenses, ce qui perturbe la fiabilité des systèmes ! Les premiers clients en font les frais, ce qui vient ternir l’image de cette berline française tentant de se frotter aux gros bras allemands.

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En manque d’aura et de fiabilité, la 605 peine à convaincre. Dès la deuxième année pleine de commercialisation, les chiffres dégringolent. De 80.000 en 1990, les ventes tombent à 47.000 en 1991. Et ce n’est ni l’introduction de nouveaux moteurs, ni le facelift de 1995 qui permettront de sauver la 605. En 1999, après dix ans de production et 254.000 exemplaires, la 605 cède sa place à la 607… Qui fera encore moins bien !