C’est l’une des citadines les plus attendues de cette année 2024, tout simplement car elle marque la renaissance de Lancia ainsi que son retour sur le marché international. L’Ypsilon, dont on a déjà pu deviner la silhouette générale lors d’un repêchage peu flatteur dans un canal de Montbéliard, s’apprête à débarquer dans les showrooms d’ici quelques semaines. Avant cela, le modèle fera l’objet d’une présentation officielle, lors du salon de Genève en février prochain, notamment à l’aide d’un spot publicitaire dont le tournage vient d’avoir lieu dans le centre historique de Milan.
L’occasion pour quelques observateurs avertis de voler une série de clichés de l’engin, qui ont notamment été dévoilés par le blog Passione Auto Italiane. De quoi saborder une fois encore une campagne de communication supposée entretenir le suspens jusqu’au bout, avec la présentation d’éléments propres au modèle au fil des dernières semaines. Sauf que depuis la fin de l’année dernière, les fuites se multiplient…
Celle qui sera proposée avec une motorisation 100 % électrique et un groupe motopropulseur essence à hybridation légère fait ici montre d’un physique plutôt avenant, avec une face avant déroutante, fidèle au concept Lancia Pu+Ra HPE dévoilé en avril dernier. De placer le modèle à mille lieues des Peugeot 208 et Opel Corsa, nettement plus conventionnelles, avec qui elle partage plateforme et mécaniques. Les équipes de Lancia ont donc mis le paquet pour permettre au modèle de monter en gamme, tout en se différenciant nettement de ses cousines française et allemande. La face arrière, avec ses feux circulaires évoquant la légendaire Stratos, fait elle aussi dans l’originalité.
Premium !
Au contraire de l’Opel et de la Peugeot, la Lancia Ypsilon vise le haut du panier, avec en ligne de mire la Mini, la Fiat 500 voire l’Audi A1. Pour ce faire, le modèle pourra compter sur une finition exemplaire, rehaussée de matériaux haut de gamme sélectionnés avec l’aide du célèbre fabricant de meubles Cassina. Sous le capot, le chaland aura droit à un bloc électrique de 156 ch, alimenté par une batterie de 51 kWh (comme la Peugeot e-208 et l’Opel Corsa Electric), ou à un bloc essence de 1,2 l à micro-hybridation, vraisemblablement décliné en 100 et 136 ch sous le capot de l’italienne.