Jean-Francois Christiaens

4 OCT 2019

Voici pourquoi cette Ferrari belge pourrait être vendue une fortune à Knokke !

Les collectionneurs vont, à n’en pas douter, s’arracher ce petit morceau d’histoire ! Les Ferrari 250 GT Cabriolet sont en effet des pièces rares, raffinées et généralement très recherchées qui dépassent souvent allègrement le million d’euros. Mais ce modèle-ci pourrait bien défrayer la chronique !

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En effet, elle fût commandée neuve par Jean Blaton, un industriel belge fortuné. En plus d’être un homme d’affaires avisé, Jean Blaton est également un homme de goût et un (excellent) pilote automobile à ses heures perdues, courant sous le surnom de « Beurlys » ! Proche de Jacques Swaters, l’importateur belge de la marque au cheval cabré, il commande en 1960 une Ferrari 250 GT Cabriolet, à laquelle il demande d’apporter quelques touches personnelles, comme les grilles d’aération latérales rappelant les prestigieuses 410 Superamerica.

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En 1964, il revend la voiture à un certain M. Gilbertson, résidant en Californie, qui gardera la voiture pendant 32 ans ! Ce n’est qu’en 2012 que la voiture revint en Belgique, aux mains d’une propriétaire qui entreprit de lui donner une seconde jeunesse. La voiture, 66ème exemplaire d’une série de 200 voitures, possède toujours son moteur d’origine.

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Avec un tel pedigree, on comprend aisément l’estimation de Bonhams située aux alentours de 1,5 million d’euros. La voiture passera sous le marteau le 11 octobre, à Knokke, lors de la « Zoute Sale ». On verra alors si cette Ferrari belge s’arrache à prix d’or !

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