Style
C’est surtout les faces avant et arrière qui ont été retouchées. On remarque les nouvelles optiques et un style général qui s’harmonise au mieux avec le restant de la gamme suédoise.
Moteur
Ce 1.6 HDi, on le connaît pour avoir motorisé un bon nombre de véhicules. Sous le capot de cette berline suédoise, ses valeurs ne bougent pas : il fournit toujours 110 chevaux et un couple de 240 Nm, qui peut bondir à 260 Nm avec l’overboost. Des valeurs honnêtes qui permettent des performances correctes : la 0 à 100 km/h est exécuté en 12 secondes et la vitesse de pointe s’établit à 192 km/h.
Dans la pratique, sa souplesse d’utilisation impressionne. Reprenant dès les plus bas régimes, il semble inutile de le pousser dans ses derniers retranchements pour obtenir des relances valables. Le conducteur peut donc se montrer paresseux du poignet droit. Celui-ci manipule une boîte à 5 rapports commandée par un levier précis et franc dans ses verrouillages.
Avoir greffé le 1.6 HDi, c’est aussi profiter d’un moteur réellement sobre : avec une moyenne de 6,8 l/100 km, le passage à la pompe ne sera pas trop fréquent. Notons qu’il est possible de descendre bien en dessous de ce chiffre, un voyage à vitesse stabilisée pouvant se solder par une valeur inférieure à 6 litres !
Tenue de route
Sain et sécurisant. Voilà les adjectifs qui collent le mieux au comportement routier de cette berline. En bonne Volvo, la tenue de route ne prévoit pas de réactions fantaisistes et l’ensemble se montre extrêmement sûr, tout en restant efficace. La direction procure un bon feeling, une sensation également dispensée par la pédale de freins. Ceux-ci ralentissent efficacement le véhicule et se montrent endurants. Bref, concernant ce domaine, on ne peut reprocher grand-chose au constructeur suédois.
Confort
Voilà un chapitre où la Volvo brille. Ses excellents sièges participent bien évidemment à ce constat. Comme toujours, la position de conduite est idéale et devrait convenir à l’immense majorité des gabarits. L’habitabilité est tout aussi bonne, avec notamment un vaste espace disponible à l’arrière. Autre spécialité suédoise : l’ergonomie. Tout tombe parfaitement sous la main et il n’est nul besoin d’étudier pendant des heures le manuel d’emploi pour régler la climatisation ou la radio. Si les commandes sont idéalement dispersées, elles se montrent également très bien finies.
Si les Volvo breaks ont souvent eu la réputation de voitures de « déménageur » ou de « brocanteur », on ne peut en dire autant de celle-ci : le volume n’est vraiment pas exceptionnel (404 litres) et l’accès est des plus étroits, ce qui ne facilite pas vraiment le chargement d’objets volumineux.
Tarifs et équipement
Les tarifs démarrent à 23.400 € et peuvent monter jusque 29.450 € pour la version « Summum ». Pour les options, c’est à l’allemande, autrement dit, la liste est longue ! Pour la sellerie cuir, comptez 1.500 €, ou 1.050 € sur la finition Momentum, 650 € pour la peinture métallisée, 990 € pour les phares au xénon, 400 € pour le régulateur de vitesse, 750 € pour les jantes alliage, de 2.800 à 2.460 € pour le système de navigation,...
Conclusion
Ce lifting ne change rien à la donne, la S40 reste toujours ce produit intelligemment conçu et de qualité. Quant au petit 1.6 diesel, il est toujours aussi enthousiasmant, faisant preuve de vivacité et d’économie, même sous le capot de cette lourde caisse. Au final, c’est surtout l’homogénéité du produit qui séduit.