Dévoilée officiellement en février dernier, la Hyundai Ioniq 5 n’entend pas faire languir ses admirateurs très longtemps. Les premiers exemplaires arriveront en effet déjà dans nos concessions durant ce mois de juin ! Voilà qui change des gestations à rallonge que certaines concurrentes électriques imposent parfois…
Découvrir cette Ioniq 5 en concession sera alors l’occasion d’étudier de plus près ses proportions atypiques. Car sous ses lignes néo-rétro imaginées en guise de clin d’œil à la Hyundai Pony (un modèle toutefois moins emblématique que les Ford Mustang ou Fiat 500 utilisées aussi pour servir de base à d’autres modèles électrifiés !), ce modèle peut en effet paraitre plus petit que ce qu’il n’est en réalité.
Pourtant, cette Ioniq 5 est à la fois plus longue (+ 13,5 cm) et plus large (+ 3 cm) que le nouveau SUV Tucson par exemple ! Typée davantage crossover que SUV, l’Ioniq 5 est aussi un peu moins haute (-4,5 cm) que son frère thermique.
Dans l’univers de la propulsion électrique, cela positionne donc cette Ioniq 5 longue de 4,64 m sur les platebandes des Volkswagen ID.4 (4,58 m) et autres Skoda Enyaq (4,65 m).
Mais ce qui frappe le plus en découvrant cette Ioniq 5, c’est bien sûr son empattement XXL ! Il mesure 3 m, contre seulement 2,68 m pour le Tucson. Sur ce point, la nouvelle plateforme E-GMP étudiée spécialement pour la propulsion électrique du groupe Hyundai-Kia impressionne vraiment. Pour se donner un ordre de grandeur, 3 m, c’est l’empattement du Bentley Bentayga, rien que ça ! Les concurrentes allemande et tchèque électriques citées plus haut se contentent d’un empattement de +- 2,77 m.
Bref, inutile de préciser que l’on ne manque pas de place à l’arrière de cette Coréenne électrique ! Outre de jouir d’une habitabilité arrière digne d’une limousine, l’autre bonne nouvelle, c’est que la présence d’une banquette arrière coulissante permet d’agrandir le volume de coffre en cas de besoin. Et ce tout en conservant un rayon aux genoux largement suffisant pour les passagers arrière.
Cela dit, côté coffre, il y a déjà de quoi voir venir même avec la banquette reculée au maximum. Sur papier, l’Ioniq 5 libère un coffre de 531 l (contre 585 l pour la Skoda Enyaq). À l’usage, on appréciera aussi son accès plutôt aisé grâce à son seuil de chargement affleurant offert par son double plancher en position haute.
Ce double plancher permet aussi de disposer d’une grande surface de chargement quasiment plane (mais pas tout à fait…) une fois les dossiers arrière repliés. On pourra alors embarquer 1.591 l d’objets en tous genres.
Sous ce double plancher, on retrouve aussi assez de place pour caser de petits objets, ainsi que les câbles de recharge. Mais on notera que cette Ioniq 5 propose aussi un deuxième coffre situé sous son capot avant. Une attention que l’on ne retrouve pas sur les Skoda Enyaq / VW ID.4 pour prolonger notre comparaison… Ce deuxième coffre libère un volume de 57 l sur les Ioniq 5 à deux roues motrices (propulsion). Un volume ramené à 24 l sur les versions 4X4 équipées d’un second moteur électrique animant les roues avant.
Aux places avant des versions haut de gamme, on retrouve des « fauteuils » inclinables intégrant un repose-mollets. De quoi se détendre durant les temps de charge. Quoique, grâce à la technologie 800 volts utilisée par Hyundai pour son Ioniq 5, le temps d’immobilisation peut être particulièrement réduit ! Dans le meilleur des cas, on peut en effet récupérer l’équivalent de 100 km d’autonomie en seulement 5 minutes…
Mais pour les temps plus longs d’immobilisation, on peut vraiment se « coucher » à bord de cette Ioniq 5, pour se détendre et regarder un film sur la tablette centrale par exemple. On a testé : c’est confortable !
Sur le tableau de bord, on retrouve deux grands écrans de 12,25 pouces chacun. Ils se complètent avec un affichage tête haute XXL de 44 pouces. La dalle du cockpit digital située devant les yeux du conducteur offre de nombreuses informations configurables. Elle se montre en tous les cas nettement plus étoffée que les petits écrans assez sommaires que l’on retrouve sur les VW ID.4 et Skoda Enyaq concurrents.
Globalement, la finition de l’ensemble se montre plutôt soignée. Plus qu’à bord des « ID. » de Volkswagen découvertes jusqu’ici et aux plastiques plutôt décevants.
La présence du levier de sélection de vitesses derrière le volant permet, de plus, de libérer beaucoup d’espace entre les sièges avant. Un espace exploité par une console centrale coulissante.
Certains détails extérieurs sont, de plus, assez sympas sur cette Ioniq 5. Comme ses phares « modernes », son toit garni de panneaux photovoltaïques ou encore la trappe de recharge à ouverture motorisée.
Pour rappel, la Hyundai Ioniq 5 est proposée avec deux packs de batterie (58 ou 72,6 kWh) et en deux (170 ch ou 218 ch) ou quatre roues motrices (305 ch).
Sa fourchette de prix oscille, en Belgique, entre 45.999 € et 61.999 €.