C’est l’Université américain de Duke, en Caroline du Nord, qui tire la sonnette d'alarme. Pour celle-ci, "nous ne pouvons pas faire comme les autruches et cacher notre tête dans le sable". Et de poursuivre "les entreprises vont devoir commencer à y réfléchir, les gouvernements aussi". Mais à quoi donc ? Au développement de la voiture autonome !
Même si Donald Trump, grand défenseur de l’emploi, ne devrait pas être un ardent promoteur du développement de la mobilité autonome, les années qui viennent seront indéniablement celles qui permettront à celle-ci de se développer. Mais cela ne se fera pas sans casser des œufs, puisque rien qu’aux Etats-Unis, environ quatre millions de personnes travaillant comme chauffeur de taxi ou camionneur verront leur emploi menacé une fois que l’utilisation des véhicules autonomes se sera généralisée.
Et la machine est bel et bien en route. On en a eu la preuve encore récemment avec le concept Otto, un camion sans chauffeur qui est parvenu à livrer tout seul une cargaison de bière. De quoi fameusement refroidir les livreurs "traditionnels"…
Au delà des aspects purement pratiques, les véhicules autonomes devraient aussi concourir à rendre nos routes plus sures. La plupart des grands constructeurs se sont d’ores et déjà lancés dans l’aventure, rehaussant leurs prototypes de systèmes perfectionnés à même d’éviter tout accident. De quoi réduire, selon certaines statistiques, les accidents de la route qui, pour rappel, font 1,3 million de victimes chaque année à l’échelon mondial. La plupart d’entre eux sont dus à la fatigue ou à la distraction, écueils que la machine, elle, ne connaît pas.