1 et 2 : bois et charbon
Le rationnement en carburant durant la Seconde Guerre Mondiale a poussé les mécaniciens de génie à développer des solutions alternatives. L’une d’elles fut… le bois ! Les véhicules dotés d’un « gazogène » s’alimentaient soit en bois, soit en charbon. Le principe ? Créer une « mauvaise » combustion et récupérer les gaz émis pour faire fonctionner le moteur. Une solution peu écologique, au rendement épouvantable et surtout, régulièrement dangereuse… Mais bon, faute d’essence, il fallait bien composer autrement !
3 : vapeur d’eau
Les premiers véhicules automobiles étaient animés par un moteur à vapeur, au fonctionnement assez proche de celui des locomotives. Alourdies par la présence d’une colossale chaudière, ces voitures demandaient une longue procédure de mise en route à froid. Peu commodes et pratiques à l’usage, elles furent remplacées par les véhicules à moteur à combustion interne. Mais les avantages de cette ancestrale solution étaient cependant nombreux : silence de fonctionnement, couple, transmission simplifiée, etc.
4 : alcool (Tequila, notamment…)
La turbine était, pensait-on dans les années 50 et 60, le moteur qui allait révolutionner l’automobile. Chrysler développa un extraordinaire prototype, la bien nommée… « Turbine » ! Comme source de carburant, le choix était vaste : essence, diesel, kérozène… voire alcool ! A ce sujet, Chrysler se serait vanté d’avoir réussi à faire tourner son moteur avec de la Tequila ! Très fiable, dénué de toute vibration et capable d’avaler à peu près n’importe quoi, ce moteur fut pourtant abandonné et le projet ne vit jamais le jour en série. Pourquoi ? Le bruit d’aspirateur ne laissait pas rêveur et… la consommation était assez pharaonique ! Mais par contre, contrairement à une rumeur tenace, la température à l’échappement était plus basse que sur une voiture essence !
5 : LPG
LPG ou, en français, « GPL » pour « Gaz de Pétrole Liquéfié » : voilà un carburant qui fut assez à la mode durant les années 90 mais qui est relativement tombé en disgrâce depuis (sauf principalement chez Dacia). Ce carburant n’est pas à confondre avec le gaz naturel : en effet, le LPG est un mélange de butane et de propane et est donc issu du pétrole. S’il entraîne souvent une consommation supérieure, il est nettement moins cher à la pompe et ses émissions sont régulièrement jugées comme plus propres que celles des moteurs à essence.