Ces dernières années, les systèmes actifs d’aide à la conduite ont été largement multipliés. Le but ? Eviter un maximum d’accidents ! Quant aux systèmes passifs, ils ont pour objectif de limiter au maximum les dégâts quand les choses tournent mal… Dans ce dernier cas, les services d'urgence ont tout intérêt à arriver le plus vite possible sur les lieux de l’incident. Hélas, c'est souvent là que le bât blesse.
Un projet à l’étude…
Trop souvent en effet, les ambulances et les pompiers doivent faire face à des conducteurs qui se rangent trop tard sur le bord de la route. Et quand des vies sont en jeu, chaque seconde compte ! Le gouvernement néerlandais teste donc un nouveau système pour avertir les conducteurs lorsqu'ils doivent céder le passage aux services d'urgence : ce système est baptisé Safety Priority Services (SPS). Ce dispositif est le fruit d’une collaboration entre 6 entreprises : Hyundai, Kia, TomTom, ANWB (l'association automobile néerlandaise), Be-Mobile et Inrix (une société d'analyse de données).
Lorsqu'un véhicule prioritaire avec sirène et gyrophares s'approche, le SPS avertit les conducteurs ou les applications des entreprises participant au projet pilote. Dans un premier temps, seules les ambulances sont signalées, mais d'autres véhicules prioritaires seront également concernés dans le courant de l'année. Le SPS met également en garde contre les conducteurs fantômes, les embouteillages, les chaussées glissantes et autres situations dangereuses. Ce concept n’est toutefois pas neuf : il y a quelques années, Ford développait un système similaire en collaboration avec Vodafone. Il n’a toutefois pas encore été essayé en pratique.