Le scandale des airbags Takata remonte à plus de dix ans maintenant et concerne plus d’une vingtaine de constructeurs automobiles et plus d’une centaine de modèles différents. Différentes campagnes de rappels des véhicules concernés ont été organisées par les marques automobiles mais le problème ne semble pas encore être totalement réglé. Et c’est même un « stop drive » qui vient maintenant d’être imposé à certains modèles. 

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Quel est le problème ?

Takata, c’est le nom d’un équipementier japonais qui a fourni des millions d’airbags aux constructeurs automobiles. Ces airbags ont été qualifiés de tueurs car plusieurs conducteurs ont perdu la vie et d’autres ont été gravement mutilés à la suite du déclenchement de leur airbag et de la projection de fragments métalliques. Comment ? À cause de composants chimiques qui peuvent se détériorer avec le temps et se montrer instables dans certaines conditions, notamment de chaleur et d’humidité et qui causeraient donc l’explosion de ces airbags. Aujourd’hui, l’équipementier Takata a fait faillite mais de nombreux airbags sont encore en circulation.

Une longue solution

Il y a maintenant plus de dix ans que le problème est connu et que les campagnes de rappels afin de remplacer ces airbags dangereux ont été lancées par les différents constructeurs concernés. Mais elles sont d’abord intervenues dans des régions du monde connues pour leur climat chaud et humide. Ensuite, c’est l’Europe qui a également été concernée par des campagnes de rappels, avec une priorité donnée d’abord au sud du continent en raison de son climat.

Arrêt immédiat en France

En janvier dernier, un nouveau rappel a finalement été lancé dans toute la France pour plus de 400.000 Citroën. En attendant, les propriétaires pouvaient continuer à rouler avec leurs véhicules mais ce n’était pas le cas dans le sud du pays où un stop drive avait été décrété. Cette semaine, un nouvel élément est venu changer la donne. Une analyse réalisée par la marque dans l’ouest de la France a montré un risque accru même dans un climat moins chaud. Citroën a donc décidé cette semaine de mettre à l’arrêt immédiatement environ 230.000 véhicules par précaution dans le Nord de la France, comme c’était le cas dans le Sud du pays.

Citroën DS3 gris avec toit violet, design moderne et compact, vue de côté.
Intérieur moderne de la Citroën DS3 avec tableau de bord numérique et finitions en cuir.
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Pas de « stop drive » en Belgique

Aucun incident n’a été rapporté en Belgique mais le groupe Stellantis a néanmoins lancé une campagne de rappel cette année pour environ 30.000 véhicules chez nous. Il s’agit de Citroën C3 et DS3 commercialisées entre 2008 et 2013. Cette campagne de rappel devrait débuter en mars pour s’achever avant l’été. Les conducteurs concernés seront informés par courrier mais ils peuvent également se rendre sur le site web de Citroën afin de savoir si leur véhicule est concerné ou non en entrant leur numéro de châssis. À l’heure actuelle, le comité d’experts de Citroën n’a pas jugé qu’un « stop drive » devait également être imposé en Belgique.