Lancée il y a quelques mois déjà au Japon sous le nom de Mira Gino, la Daihatsu Trevis fait son apparition dans notre pays. Véritable microcar avec ses 3,40 m de long, cette petite 5 portes profite de roues placées aux extrémités de sa plateforme pour offrir un espace intérieur maximal compte tenu de sa petite taille. Ce qui frappe surtout lorsqu’on la voit, c’est la ressemblance de sa face avant avec celle de la Mini ! Comme l’anglo-allemande, elle possède une grande bouche chromée et des phares expressifs. Si la comparaison s’avère flatteuse, la ligne générale de la voiture est assez difficile à cerner. Haute et étroite, elle semble bien frêle, impression renforcée par ses petites roues de 14 pouces. Toutes options Vous l’avez compris, si la Trevis n’est pas une icône de beauté, elle a été néanmoins conçue pour un usage pratique. A l’intérieur, le tableau de bord très vertical comprend le strict nécessaire en matière d’instrumentation. Par contre, il offre un maximum de rangement grâce à deux compartiments cachés derrière des panneaux gris clair. Sans prétentions, l’habitacle est assez étroit. Ceci se ressent notamment avec le levier de vitesse qui semble planté entre les deux sièges. Vendue « toutes options » dans son unique version « Top », la japonaise bénéficie de vitres électriques, de la climatisation et de la radio-cd de série. Etonnement, il y a de la place dans la petite citadine dans laquelle quatre personnes trouveront leur aise. Seul le coffre semble avoir été sacrifié au profit de l’espace intérieur tant sa capacité semble symbolique. Pas ridicule Repris de la minuscule Cuore, le moteur est un trois cylindres 989 cc à 12 soupapes développant 58 ch pour un couple de 91 Nm. Avec des valeurs pareilles, on peut s’attendre au pire ! En fait, il n’en est rien ! Si les accélérations sont loin d’être « canon », force est de constater que la petite Trevis est loin d’être ridicule dans la circulation. Grâce à sa boite aux premiers rapports courts pour favoriser les accélérations en ville, elle ne manque pas de dynamisme, aidée par son poids plume de 790 kg. De plus, ses dimensions réduites et son rayon de braquage lui permettent de se faufiler partout avec une sobriété appréciable (comptez 7l/100 km). Sur l’autouroute, si les accélérations sont rendues pénibles à cause d’un 5e rapport très long, il est néanmoins possible d’accrocher une vitesse de pointe se situant entre 140 et 150 km/h. Cependant, à l’instar de toutes les Daihatsu, l’insonorisation n’est pas la point fort de la citadine. Trop chère Pratique et spacieuse, la Trevis mérite qu’on s’y intéresse lorsqu’on cherche un véhicule polyvalent pour circuler dans les agglomérations. Avec sa bouille sympa et ses coûts de fonctionnement faibles, elle pourrait être une affaire si son tarif n’était pas si élevé : 10 960 €. A ce prix, la japonaise a du mal à trouver sa place dans la gamme Daihatsu entre une confidentielle Cuore et une plus grande Sirion proposée au tarif équivalent. Dommage car la Trevis peut constituer un choix alternatif à d’autres citadines moins agiles en ville.