La face avant agressive, la carrosserie lisse de toute protection et les poignées de portes arrière dissimulées sont les éléments qui ont forgé la réputation de ce modèle resté environ 10 ans en production (1997 – 2007). Mais le succès de ce modèle ne s’explique pas que par son style : sous le capot, on retrouvait des moteurs essence 4 cylindres performants et… musicaux, ainsi que des diesels de dernière génération, à rampe d’injection commune, les fameux « JTD » ! C’était d’ailleurs une première mondiale ! Quant au sublime V6 Busso, il répondait présent en couronnant la gamme, dans une variante de 2,5 litres et 190 chevaux.
Une version break saluée !
Rigide, bien équilibrée et précise sur la route, la 156 faisait oublier sa plateforme améliorée de Fiat Tipo. Tout n’était pas rose pour autant, à commencer par les aspects pratiques largement négligés : coffre réduit, banquette arrière fixe et habitabilité arrière moyenne. A ceux qui désiraient davantage de polyvalence, Alfa Romeo proposait une version « Sportwagon » dès 2000, soit un break. Rien n’était perdu question style, mais n’allez surtout pas envisager ce modèle comme alternative crédible à un break Volvo 240 !
GTA
Au fil des années, le modèle subira quelques interventions esthétiques, profitera de moteurs plus musclés et surtout, bénéficiera d’un nouveau haut de gamme : la GTA ! Sous cette appellation mythique pour la marque, on retrouve une vraie sportive au V6 de 3,2 l poussé à 250 chevaux. En 2003, la 156 est restylée pour la troisième et dernière fois ! La calandre est nettement plus proéminente et les moteurs diesel surtout, profitent d’un solide coup de boost. En 2005, la 156 tire sa révérence. Deux ans plus tard, ce sera au tour de la Sportwagon.
5 choses à savoir avant de craquer :
- Dénuée de protection, la carrosserie a souvent souffert des petits chocs.
- L’habitabilité est sacrifiée sur l’autel du style. Le break sauve un peu les meubles.
- Si les moteurs diesel sont performants, préférez les moteurs essence au meilleur avenir en collection.
- Le V6 de 2,5 l est un excellent choix, mais n’oubliez pas de changer la courroie de distribution après 5 ans ou 80.000 km.
- Si la fiabilité est bonne dans l’ensemble (n’oubliez pas que les premiers modèles approchent les 25 ans !), on note tout de même quelques tracas de finition et un train avant vite fatigué.