1. Le Verstappen de 2021 est-il de retour ?

L'avance de Verstappen sur le reste du peloton semble avoir fondu car les deux McLaren sont désormais dans ses échappements à (quasiment) chaque course, notamment Lando Norris qui semble déterminé à réitérer sa victoire à Miami ! Le Britannique a fait plusieurs tentatives de dépassement assez agressives, mais s'est heurté à chaque fois à une défense tout aussi agressive de Verstappen. A 7 tours de la fin, le Britannique lance une nouvelle offensive… qui s’est hélas soldée par un contact entre les deux voitures, forçant les deux pilotes à rentrer aux stands avec des dégâts et obligeant même Norris à abandonner. Cela faisait depuis 2021 que nous n’avions pas vu un Verstappen aussi agressif, à une époque où il jouait la course au titre avec un certain Lewis Hamilton. Le triple champion du monde saura-t-il garder la tête froide ? Nous le saurons dans les prochaines courses !

2. Où était Pérez ?

Le clash entre Verstappen et Norris a fait les affaires de George Russell (Mercedes), qui a ainsi remporté la victoire devant Piastri (McLaren) et Sainz (Ferrari). Et l'autre Red Bull, celle de Pérez ? Le Mexicain a terminé septième, derrière Hülkenberg (Haas) et… Verstappen, en dépit de son arrêt supplémentaire aux stands et d’une pénalité de 10 secondes ! McLaren, Mercedes et Ferrari ayant comblé leur retard sur Red Bull, la différence de vitesse entre Verstappen et Pérez est d'autant plus frappante, ce dernier se contentant déjà de partir dans le top 5. Notez que cela semble suffire car il a obtenu une prolongation de contrat de deux ans !

3. Alpine à nouveau en lice

Comme nous l'avions annoncé en marge du Grand-Prix d'Espagne, Alpine semble avoir retrouvé des chevaux et les voitures se battent à nouveau pour les points à chaque course ! Cette forme ressuscitée ne signifie pas pour autant la fin de la guéguerre entre les deux pilotes ! Ocon, qui quittera Alpine l'an prochain, et Gasly, qui vient de signer un prolongement chez Alpine, se sont à nouveau gênés lors de cette course, ce qui a donné lieu à quelques tensions, comme nous avons pu l’entendre dans les messages radio. S’ils partagent la même nationalité, nous serons heureux de les voir rouler sous des couleurs différentes dès l'année prochaine !

4. C’en est fini des pénalités à gogo !

Tous ceux qui se souviennent de la course de l'an dernier se rappellent sans doute des plus de 1.200 infractions commises par les pilotes ! En cause ? Les fameuses « track limits », soit les limites de la piste, que de nombreux pilotes ont dépassées, ce qui avait entrainé une pluie de pénalités. La FIA a absolument tenu à éviter que cette situation ne se reproduise : cette année, la piste a donc été revue au niveau des bacs à graviers, ainsi des lignes blanches. Résultat : une seule pénalité est tombée, pour... Lando Norris.

5. Le plus petit écart de l’histoire entre le premier et le dernier !

Avec une course aussi passionnante le dimanche, on en oublierait presque qu'il y a aussi eu de l'action le samedi ! La course sprint a réservé peu de surprises, même si Piastri a dépassé son coéquipier Norris au prix d’une manœuvre assez sournoise, s’emparant ainsi de la deuxième place. Mais le fait le plus extraordinaire de la journée, à notre avis, est venu des qualifications, puisque lors de la Q1, il n'y avait que 0,798 seconde d'écart entre Sainz, en pole, et Zhou, dernier ! C'est le plus petit écart de l'histoire de la Formule 1, ce qui montre à quel point la différence entre les équipes est devenue minime. Tout le monde a donc une chance de ramener des points !