Vous voulez du sport ?

Vous vous souvenez de la précédente Picanto ? Un petit cube, vaguement arrondi sur les bords… On efface tout et on recommence ! Avec cette nouvelle Picanto, Kia joue les gros bras et nous dévoile une citadine aux allures franchement sportives ! En résumé, elle a quitté la salopette fonctionnelle pour le sportswear urbain, un brin tendance et nettement plus sexy ! Pour la version 3 portes, ça ne rigole plus du tout, avec une double sortie d’échappement, un pseudo-diffuseur arrière et un bouclier avant joyeusement percé ! A noter que cette version à 3 portes ne sera proposée qu’en Europe et, plus précisément, à partir du mois de septembre en Belgique.

Branchée !

Outre son look nettement plus attrayant, la petite Picanto joue la carte high-tech pour séduire. Ainsi, son équipement a de quoi étonner, surtout sur un véhicule de ce segment : cuir à effet matelassé, climatisation automatique, volant chauffant (sic), rétroviseurs électriques, connexions iPod, USB,… Bref, elle met le paquet ! Question aspects sécuritaires, ce n’est pas triste non plus, avec le HAC (Hill Assist Control, qui vous empêche d’emboutir le pare-chocs de la voiture vous précédant, lors d’un démarrage en côte), une kyrielle de 6 airbags (dont un pour les genoux du conducteur), l’ESC (ESP - en option, 500 €),…

Adieu diesel…

Certes, on en convient, la précédente Picanto proposait un pétillant 1.1 l diesel. Aujourd’hui, ce dernier est passé à la trappe ! Comment, sur un marché aussi porté sur le diesel que le nôtre ? Oui, certes, mais le mazout, il prolifère surtout dans les segments supérieurs ! Pour les citadines, 86 % du marché carbure à l’essence ! La messe est dite ! Ce sera donc essence ou rien ! Du moins pour les Belges, car pour l’étranger, une version LPI (LPG) a été développée.

Les deux moteurs

Question motorisations, la palette est donc plutôt réduite. On démarre avec un 1.0 l de 69 chevaux. Ce dernier est armé de trois cylindres et n’émet que 95 grammes de CO2 au km. Pour qui désire plus de puissance, prière de passer au 1.2 l de 85 chevaux. Plus de coffre, plus de cylindres (un quatrième s’est rajouté), mais pas beaucoup plus polluant : 100 g/km. Toutes les motorisations bénéficient du Start & Stop (ISG dans le langage Kia) et d’une boîte manuelle à 5 rapports. Quoique la 1.2 l peut profiter d’une boîte auto à 4 rapports. Mais, il est bon de savoir que cette dernière relève les émissions de CO2 à 125 g/km. En clair, toutes les versions ont droit aux primes gouvernementales de 15 %, hormis si vous optez pour la boîte auto. Pour profiter des 600 € de la région wallonne, il faudra cependant obligatoirement se rabattre sur le petit 3 cylindres de 1 litre.

A l’épreuve de la route

Pour cette première prise en mains, Kia nous a invité à tester sa nouveauté sur les routes escarpées et… encombrées de la région barcelonaise. Si vous envisagez un usage principalement urbain (ce à quoi la voiture se destine naturellement), il n’y a pas photo, le petit 1 litre suffit amplement à l’usage. D’autant que ce tricylindres se montre particulièrement convaincant : feutré, tant au niveau sonore que vibratoire, il dévoile une souplesse qui lui permet d’enrouler à bas régimes sans exiger de changement de rapports. Le 1.2 l, quant à lui, rajoute du coffre et de la polyvalence, mais n’en devient pas indispensable pour autant. A moins de se déplacer principalement sur routes…

D’un point de vue dynamique, nos exemplaires se montraient particulièrement bien nés. Il faut dire que les jantes à taille basse ajoutent à la précision de conduite. Stable, il en faut beaucoup pour décrocher l’arrière, en dépit de la petitesse de l’empattement. Le confort reste très honorable en toutes circonstances, avec un amortissement prévenant, une insonorisation réussie et une position de conduite honorable.

Au rayon pratique, on apprécie l’habitabilité, suffisante aux quatre places, en particulier aux places arrière, question garde au toit. Le coffre offre 200 litres, ce qui semble riquiqui, mais cela se situe dans la bonne moyenne du segment. Les rangements sont franchement nombreux et pratiques, en particulier le sous-plancher du coffre, qui permet de disposer quelques menus objets. Applaudissements pour la banquette arrière rabattable (en deux parties) et formant un plancher plat.

Les prix

Trois finitions sont prévues en Belgique : Lounge, Fusion et Sense. Les prix démarrent à 7.990 €. Mais attention, il s’agit d’une offre de lancement et la prime fédérale de 15 % est déjà déduite. Cela vous semble élevé ? Il faut bien compter les sept années de garantie et le package technologique, finalement relativement copieux de la belle.