Deux ans après le lancement de la production, Lexus vient de fabriquer la toute dernière LFA. Le supercar restera un symbole dans l’histoire de la marque.

Ce que Ferrari, Lamborghini et Aston Martin peuvent, Lexus le peut aussi. C’est ce qu’a voulu démontré le constructeur japonais avec le supercar LFA, qui a marqué les esprits, avec son V10 qui sonne comme un moteur de Formule 1, sa puissance de 560 ch, sa vitesse de pointe de 325 km/h et son poids mesuré, idéalement réparti entre les essieux. 

C’est en 2005 que Lexus a présenté le concept LFA. Mais il a fallu attendre jusqu’en décembre 2010 pour voir sortir le premier exemplaire de série. Et le 14 décembre dernier, la dernière LFA est sortie des chaînes de montage de l’usine de Motomachi (Japon). Cet exemplaire porte le numéro 500. Il est présenté dans une livrée blanche et doté du pack Nürburgring.   

Entre joie et tristesse

La LFA a connu des hauts et des bas. « J’ai consacré entièrement ces dix dernières années à une voiture de sport : la Lexus LFA », déclare Haruhiko Tanahashi, l’ingénieur en chef du modèle. « Très peu de gens ont eu la chance dont mon équipe et moi-même ont pu profiter : celle de développer un supercar au départ d’une feuille blanche ». Mais l’histoire de la LFA a aussi connu des moments plus sombres. Ce fut notamment le cas lorsque Hiromu Naruse, le responsable de l’équipe d’essais, a perdu la vie en 2010 suite à un accident sur route ouverte au volant d’une LFA. 

Nouvelle IS

L’arrêt de la production de la LFA signe la fin d’une époque, car la succession du modèle n’est actuellement pas prévue. Mais les acquis du supercar profiteront aux futurs modèles de la marque. On pense notamment à sa carrosserie en matériaux composites renforcés de fibres de carbone.  

Lexus promet par exemple que la prochaine IS se réfèrera en partie à la LFA. Ce sera notamment le cas pour l’instrumentation de l’IS 300h Sport Line, qui évoquera celle du supercar. La nouvelle IS sera présentée en janvier au salon de Détroit et elle débarquera dans nos concessions à l’été.