Au lendemain la Seconde Guerre Mondiale, le Japon, comme de nombreux autres pays, entend remettre le pays en mouvement. Une nouvelle régulation voit le jour : les « kei cars ». Cette dernière crée une nouvelle niche de voitures dont la cylindrée du moteur, la puissance et la taille du véhicule sont plafonnées. Les voitures répondant à ces critères sont favorisées tant au niveau des taxes que des assurances.
La réponse de Subaru à cette nouvelle catégorie sera la 360, une micro voiture de 2,99 m de long et animée par un bicylindre 2 temps de 356 cm³ et refroidi par air. Lancée en 1958, la 360 connaît rapidement de multiples variantes, dont une berline, un cabriolet et même un « break » à 3 portes. Si son bicylindre de 16 chevaux n’en faisait pas un foudre de guerre (n’espérez pas atteindre les 100 km/h), le reste de la voiture était moderne : structure monocoque et pavillon en fibre de verre pour limiter la masse totale et abaisser le centre de gravité !
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Evolutions
Au fil des années, la 360 va gagner en muscle, son petit bicylindre grimpant à 25 puis à 36 chevaux. Dans ce dernier cas, la petite Subaru crée même un exploit technique en disposant d’une puissance spécifique de 100 ch/litre ! Subaru tenta d’exporter le modèle, mais sans jamais réellement convaincre. La rumeur rapporte d’ailleurs que certains revendeurs américains restèrent plusieurs années avec des modèles neufs invendus !
Aujourd’hui
Dès 1969, la Subaru 360 connut une rude concurrente interne, la R2. Devant la chute des ventes, la marque finit par abandonner le modèle en 1972, soit après près de 14 ans de carrière ! Extrêmement rare en Europe, la petite 360 est une véritable pièce de collectionneur qui saura où dénicher les pièces. Devant une si grand rareté, il est complexe d’établir une cote fiable, les quelques exemplaires proposés à la vente étant affichés entre 10.000 et 25.000 euros.
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