Conçu en parallèle avec la berline cinq portes, il s'en différencie à partir du pilier central, créant son identité propre avec un porte à faux arrière allongé et une ligne fluide et sportive, soutenue par un vitrage affiné et des hanches marquées ponctuées de larges feux arrières. Le Sports Tourer flatte l'œil et semble appartenir à un segment supérieur avec son profil élancé et équilibré: une vraie réussite. Le style intérieur, tout aussi flatteur, enfonce le clou et, pour peu que le modèle bénéficie, comme celui que nous avions à l'essai, de quelques judicieuses options telles que le cuir ou le Seat Comfort Pack, l'habitacle se montrera particulièrement accueillant. Les motifs de satisfaction ne manquent pas non plus en inspectant la soute.

Equipement généreux

Certes, sa capacité reste dans la moyenne et certaines concurrentes font mieux, mais un volume allant de 500 à 1550 litres devrait satisfaire le plus grand nombre, d'autant qu'il présente une forme parfaitement parallélépipédique. Vaste espace sous le plancher, couvre-bagages Easy Access se dégageant vers le haut, sièges rabattables (assises et dossiers) avec une commande à distance depuis le coffre pour dégager un plancher rigoureusement plat de 1835 mm, déménager devient un vrai plaisir! Flatteur d'apparence, le Sports Tourer l'est aussi par sa dotation. La planche de bord, toute en courbes, intègre un maximum d'équipements et de commandes, et notre Opel reçoit la climatisation électronique, le régulateur de vitesse, les sièges sport, le frein à main électrique, l'ordinateur de bord, le Hill Start Assist, les appuis-tête actifs à l'avant, les airbags rideaux, le capteur de pluie et les phares automatiques.

Excellent comportement

Elle peut recevoir encore en option le FlexRide (suspensions adaptatives), le cuir, le Park Pilot, la détection de panneaux routiers et de sortie de voie, les phares au Xénon adaptatifs, le contrôle de gonflage des pneus, le volant chauffant, le navigateur avec connexion iPod… mais que reste-t-il aux grandes?! La prise en main confirme les premières impressions. La finition est soignée et l'équipement généreux. Petit bémol toutefois, avec les commandes de la console particulièrement peu intuitives: difficile de se retrouver dans les menus et les réglages. L'Opel se montre accueillante, ménageant au mieux ses passagers avec un excellent confort, quelque soit la position choisie du FlexRide (Normal, Sport ou Tour). Ce confort n'est pas obtenu au détriment du comportement, dont la rigueur ne sera jamais prise en défaut. Guère de remarques sur le freinage, rassurant et efficace.

Motorisation perfectible

C'est plutôt côté moteur que nous sommes restés sur notre faim. De nombreux blocs peuvent équiper l'Astra tant en essence qu'en diesel. Parmi ces derniers, citons le 1,3 CDTI ecoFLEX de 95 ch, le 1,7 CDTI disponible en 110 et 125 ch et enfin le 2,0 CDTI de 160 ch. L'offre est aussi vaste en essence, avec en entrée de gamme 1,4 L de 100 ch, le 1,6L de 115 ch, le 1,4 Turbo délivrant 120 ou 140 ch, et enfin le 1,6 Turbo de 180 ch. Notre modèle était motorisé par le milieu de gamme, le 1,4 L de 140 ch. Courageux et volontaire, il se montre pourtant bien à la peine pour rendre cet imposant break pétillant. Sans aucun caractère, il semble complètement écrasé par sa tâche. Certes, il remplit correctement son office, et même avec un appétit qui reste raisonnable, puisque la moyenne de notre essai de 900km s'établit à 7,6l/100.

L'heure du choix

Les montées en régime restent laborieuses, sans l'effet "Turbo" escompté.
Le couple placé haut (4900 tr/min pour un régime maxi de 6000 tr/min) privilégie les hauts régimes, et rend le moteur plutôt envahissant au niveau du bruit, au détriment de l'agrément, malgré une souplesse lui permettant d'enrouler depuis les plus bas régimes. L'Astra s'apprécierait sans doute plus avec une boite automatique et la conduite paisible qu'induit habituellement ce type de transmission.