Le nouveau Grandland (2e du nom) est le cousin des Peugeot 3008 et 5008, avec qui il partage sa base technique. Comme eux, cette Opel se décline en essence micro-hybride (MHEV), en tout électrique, mais aussi en hybride plug-in (PHEV), une technologie qui retrouve de l’intérêt fiscal pour les indépendants et sociétés en Belgique, suite aux accords du nouveau gouvernement. Mais voyons si ce Grandland plug-in fait mieux ou moins bien que ses cousins français et que ses autres (nombreux…) concurrents PHEV, que sont les Citroën C5 Aircross, Cupra Terramar, Ford Kuga, Honda CR-V, Hyundai Tucson, Kia Sportage, MG HS, Skoda Kodiaq, Suzuki Across/Toyota RAV4 et Volkswagen Tiguan.
Design Opel Grandland
Une nouvelle dimension
Pour cette 2e génération, le Grandland est entré dans une autre dimension en grandissant énormément : il a gagné 17,3 cm en longueur, 3,6 en hauteur et 4,9 en largeur. Le modèle se taille aussi un style plus affirmé, mais assez classique et devrait donc plaire au plus grand nombre. Côté gabarit, cette Opel mesure 4,65 m de long et se pose donc pile-poil entre ses cousines les Peugeot 3008 (4,54 m) et 5008 (4,79 m). On note aussi que le Grandland peut se parer d’une peinture bicolore.
Expérience Opel Grandland
Des sièges orthopédiques
À l’intérieur, le mobilier est classique et assez sombre. On pointe des plastiques de qualité parfois inégale, mais la finition est globalement de bon niveau et l’assemblage paraît solide. Dès les premiers kilomètres, on apprécie la qualité d’assise, en particulier avec les sièges ergonomiques (option sur version de base) certifiés par l’AGR, l’association allemande pour la santé du dos. La finition GS peut aussi s’offrir en option un revêtement en vrai cuir (Nappa) et une fonction massage aux places avant.
Pas de perte de coffre
Contrairement au Peugeot 5008 (et au plus petit Opel Frontera…), le Grandland ne peut embarquer que 5 passagers et non 7. Mais l’espace est généreux au second rang, où l’on ne dispose certes pas d’une banquette coulissante, mais bien d’un dossier rabattable en 3 parties (40/20/40).
Le coffre de cette version plug-in est identique à celui des variantes microhybrides et full électrique, avec 550 litres sous le cache-bagages et jusqu’à 1.645 litres banquette rabattue. C’est bien, même si un break familial fait encore mieux. On apprécie les nombreux rangements (36 litres) disséminés un peu partout dans l’habitacle.
ChatGPT en passager
Bon point pour l’ergonomie : ce Grandland conserve des touches physiques directes pour les commandes les plus utilisées au quotidien, comme le volume audio, le désembuage/dégivrage ou la température et la puissance de la soufflerie. Mais les écrans sont bien sûr présents, avec de série un combiné d’instruments numérique de 10 pouces derrière le volant et un écran central de 10 pouces sur la version de base (Edition) ou de… 16 pouces de diagonale sur le haut de gamme « GS ».
Le Bluetooth et les connexions sans fil Apple CarPlay/Android Auto sont de série, mais le GPS intégré est en option sur l’Edition, de même que le chargeur smartphone à induction.
Notons que la navigation s’accompagne d’une assistance vocale intégrant Chat GPT, pour répondre plus précisément aux requêtes des passagers, même si cette fonction ne nous a pas semblé très utile en pratique.