Le Volvo EX90 est un bon, voire excellent, SUV électrique qui brille par son impressionnant niveau de confort, de raffinement ainsi que son excellente habitabilité et modularité. Mais il n'est cependant pas exempt de défauts. Des défauts qui, d'ailleurs, ne font pas très « Volvo »…
Ses qualités :
1. Son confort
La principale qualité du Volvo EX90 est sans aucun doute son confort ! Le SUV électrique scandinave survole véritablement la route comme un tapis volant. Sa suspension masque à la perfection tous les défauts, aspérités et autres ornières dans le bitume, et ce malgré les jantes de 22 pouces qui équipaient notre exemplaire ! À bord, tout n'est que douceur, de ses excellents sièges à la réponse de son accélérateur. Et la cerise sur le gâteau, c'est que son habitacle est également magistralement bien insonorisé. En matière de confort, le Volvo EX90 rivalise véritablement avec des véhicules du segment supérieur.





2. La qualité de ses matériaux et finitions
En matière de matériaux et finitions, mais surtout pour son prix, le Volvo EX90 électrique fait également jeu égal avec des véhicules à la facture nettement plus élevée. Il faut dire que le SUV électrique scandinave débute à partir de 86.320 € en Belgique. Pourtant, tout n'est que qualité à bord. La plupart des matériaux que l'on touche sont de bonne facture, alors que l'ensemble de la planche de bord et de l'habitacle est bien assemblé. Ne vous méprenez pas, du plastique, naturellement, il y en a à l'intérieur du Volvo EX90 — ce n'est pas une Rolls-Royce non plus —, mais il y en a heureusement assez peu.



3. Son habitabilité
Le Volvo EX90 est une véritable voiture familiale ! Il s'agit en effet de l'un des (trop) rares SUV électriques disponibles en configuration 5, 6 et même 7 places. Même avec sa banquette arrière coulissante avancée au maximum, sa 3e rangée d'assises se destine davantage à des enfants. Des adultes peuvent certes également y prendre place, mais pour un court trajet, ce qui peut tout de même s'avérer pratique. Ce qui est également (très) pratique, c'est son coffre évoluant de 324 à 697 et même 2.135 L une fois tous les sièges rabattus ! Un volume généreux auquel s'ajoute encore un frunk de 46 L. Il faut dire que le Volvo EX90 mesure tout de même 5,037 m de long pour 1,964 m de large et 1,744 m de haut.





Ses défauts :
1. Son système d’infodivertissement
L'écran central vertical de 14,5 pouces du Volvo EX90 intègre tous les services et applications de Google, ce qui est une excellente chose ! Réactif et extrêmement facile à prendre en main, il s'agit de l'un des meilleurs systèmes d'infodivertissement du marché. Le problème, c'est qu'à l'exception de l'activation des feux de détresse et de l'assistant Google, la moindre action réclame un minimum de deux clics, même modifier la température de la climatisation. Voilà qui n’est pas idéal en matière de sécurité, et même Volvo semble être d'accord sur ce point ! L'EX90 est en effet équipé de capteurs qui détectent si l'attention du conducteur ne se porte pas sur la route. Des capteurs qui ne cessent de déclencher des alertes sonores et visuelles à bord du SUV électrique suédois, puisque son système d'infodivertissement réclame de quitter la route des yeux même pour effectuer les actions les plus basiques. Voilà qui est un peu paradoxal, mais peut également se montrer agaçant à la longue.

2. Ses bugs
Malheureusement, notre essai du Volvo EX90 en Belgique a été pour le moins… contrasté. Incroyablement douce, relaxante et confortable d'un côté, mais légèrement frustrante de l'autre. En seulement une semaine à son volant, nous avons en effet rencontré plusieurs « bugs » comme un défaut de suspension, électrique ou encore une clé plate. C'est à se demander si Volvo a véritablement fini de développer son EX90 à l'image du LiDAR qui trône sur son toit, mais qui n'est actuellement pas encore activé. Nous avons eu un peu l'impression de passer pour un bêta-testeur. Et si certains peuvent apprécier, ce ne fut certainement pas notre cas, notamment lorsqu'on s'est retrouvé bloqué en dehors du véhicule… Heureusement, tous ces problèmes peuvent potentiellement disparaître au fur et à mesure grâce à des mises à jour à distance.



3. Son temps de charge
Contrairement à la nouvelle Volvo ES90, le véritable bémol du SUV électrique suédois provient de son architecture 400 et non 800 volts. Résultat, malgré une puissance de charge maximale de 250 kW, il lui faut au moins une demi-heure pour passer de 10 à 80 % de niveau de batterie. Il faut dire que cette dernière mesure au minimum 104 kWh et atteint même 111 kWh dans les variantes équipées de deux moteurs ! Dans la pratique, il faut même souvent patienter un peu plus longtemps… Certes, ce n'est pas rédhibitoire, mais certains de ses concurrents font (beaucoup) mieux. Heureusement, le Volvo EX90 se rattrape grâce à une autonomie WLTP évoluant entre 580 et 621 km en fonction de ses finitions et motorisations.