Depuis 2023, Lotus atteint des niveaux de ventes jamais atteints dans le monde. Elle fait désormais partie du top 40 des immatriculations neuves en Belgique, derrière Jaguar, mais devant Subaru. La marque britannique chère à Colin Chapman a changé de braquet et de philosophie. On oublie le vélo Type 136, pour se concentrer sur les voitures. Depuis l’arrêt de production des modèles mythiques Exige, Elise et Evora en 2021, Lotus a pris un tournant avec son nouveau propriétaire depuis 2017, le chinois Geely. Les nouveaux modèles gardent toujours un E comme première lettre de dénomination. Mais le « light is right » cède sa place à des solutions plus pragmatiques, tel un SUV électrique. Cette mutation déjà apparue en 2023 à Brussels Expo le sera une nouvelle fois au BMS 2025 dans le Palais 9.

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E géant

Le tapis du stand accueillera trois modèles E, à savoir les Emira, Eletre et Emeya. Des voitures exclusives et dynamiques dignes du badge Lotus par leur luxe et leur sportivité. Ceci dit, l’Eletre est quand même loin des Lotus d’antan. Ce SUV électrique pèse au minium 2,6 tonnes. Un mastodonte de 5,1 m, construit en Chine, propulsé par un duo de moteurs électriques délivrant ensemble 612 ch (450 kW) de puissance et 710 Nm de couple. La variante R dispose d’un moteur arrière plus musclé associé à une boîte à deux vitesses pour une puissance totale de 918 ch (675 kW) et un couple de 985 Nm. Tout cela fait mordre la poussière aux pneus avec des accélérations foudroyantes : 0 à 100 km/h en 2,95 s ou 4,5 s. La batterie de 112 kWh offre une autonomie WLTP de 600 km. Son architecture 800 V lui donne des capacités de recharge très rapide, d’une puissance de 367 kW. De préfère sur une superborne Lotus de 450 kW.

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2 autres E

L’Emeya est une berline sportive 4 places alors que l’Emira est un coupé biplace. Et il n’est pas uniquement question d’électricité ici. Certes, l’Emeya n’a pas de pot d’échappement avec ses motorisations électriques de 612 ch ou 918 ch empruntées à l’Eletre. Son aérodynamique l’autorise à atteindre et même dépasser les 250 km/h. C’est surtout utile pour les voyages au long cours avec une autonomie WLTP de 610 km avec sa batterie de 98,9 kWh (100,2 kWh bruts) et une capacité de charge de 350 kW. Tout aussi aérodynamique, l’Emira a, elle, toujours besoin d’essence. Cette sportive est animée par un 4-cylindres turbo-essence de 2.0 l signé Mercedes-AMG de 364 ch en position centrale arrière associé à une boîte robotisée à 8 rapports.

Pas d’Evija

Il manque quand même une Lotus actuelle : l’Evija. Cette hypercar avec carrosserie en fibre de carbone limitée à 130 exemplaires est un monstre électrique de 1500 kW (2040 ch) et 1704 Nm. Elle peut passer de 0 à 300 km/h (300, pas 100) en 9,2 s.

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Cela n’empêchera pas Lotus présente à Brussels Expo d’attirer les regards. Cette marque continuera en 2025 sa stratégie de développement de notoriété et d’évolution du réseau. La feuille de route reprend aussi un programme de mises à jour à distance des véhicules.

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