Apparue sur le marché en 1996, l’Audi A3 en est maintenant à sa quatrième génération. Et pour celle qui est arrivée dans les show-rooms en 2020, il est désormais temps de passer par la case face-lift de mi-carrière. Sous le capot redessiné de sa compacte, Audi laisse encore le choix entre l’essence (110 ou 150 chevaux) et le diesel (116 ou 150 chevaux) et propose également une version hybride rechargeable à l’autonomie étendue à 139 kilomètres. Pour cet essai en conditions réelles, nous avons pris le volant de l’A3 en version essence de 150 chevaux associée à la boîte S-Tronic homologuée pour une consommation moyenne de 5,5l/100 km selon la norme WLTP. L’occasion de constater, au quotidien, une consommation évoluant largement selon les usages.
Design affiné
Pour ce face-lift de mi-carrière, Audi a fait évoluer le style de son A3 en douceur. On note tout de même une nouvelle calandre sans encadrement élargie et affichant un style plus plat ainsi que de grandes prises d’air. À l’arrière, c’est un nouveau pare-chocs et son diffuseur distinctif qui constituent les nouveautés. Outre ces détails de style, l’Audi A3 qui existait déjà en version Sportback à cinq portes et Berline à quatre portes a aussi gagné une nouvelle variante de carrosserie baptisée Allstreet. Plus haute sur pattes, cette dernière se distingue par quelques attributs de style évoquant un style légèrement baroudeur.
Hybridation légère
Pour cet essai, nous avons pris en main l’Audi A3 Sportback avec le moteur essence à quatre cylindres TFSI de 150 chevaux associé à la boîte de vitesses S tronic à sept rapports. Proposé avec une hybridation légère en 48 volts, ce moteur est capable de se couper lors de ralentissements et à certaines vitesses constantes afin d’économiser quelques décilitres de carburant. À la manière d’un mode B, la voiture peut aussi utiliser son radar avant pour ralentir automatiquement afin de maximiser cette récupération d’énergie. Une fonction désactivable au tableau de bord. Hybridation légère oblige, il ne faut toutefois pas compter sur l’électricité seule pour animer la voiture, il s’agira uniquement d’une assistance au moteur thermique.
Du simple au double
En pratique, ce moteur essence TFSI parfaitement secondé par la boite automatique se montre plutôt efficace. Et comme c’est souvent le cas, c’est sur les routes secondaires qu’il s’est montré le plus efficient. Quelques trajets sur des axes secondaires ont ainsi permis à l’ordinateur de bord d’afficher des valeurs encore meilleures que celles de l’homologation en cycle mixte : de 4,9 à 5,4l/100 km. À l’inverse, différents trajets assez courts en ville n’ont pas vraiment été favorables avec des consommations oscillants entre 9 et 10l/100 km. Outre les axes secondaires, ce bloc s’est aussi montré à l’aise sur autoroute où nous avons relevé une moyenne de 6,1l/100 km lors d’un long trajet à 120 km/h. Certes, un diesel fera toujours mieux mais cela permet déjà à cette A3 essence d’envisager une autonomie de plus de 800 km avec un seul plein.