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Ses qualités :

1. Il n’y en a pas deux comme elle !

Côté design, cette Polestar jette un pavé dans la mare. Aux berlines allemandes d’aspect conventionnel, elle oppose un style décalé, qui sera vu comme une qualité pour le public ciblé : cette Polestar 4 s’adresse aux automobilistes lassés du conformisme ambiant qui règne dans le segment des grandes berlines et limousines. Elle brouille les pistes et mélange les genres, se posant à mi-chemin (et à mi-hauteur) entre les berlines électriques classiques (gabarit d’une BMW i4) et les SUV-Coupés (genre Porsche Macan). Et pour encore plus se faire remarquer, le modèle se passe de lunette arrière. Mais ça, ce ne sera pas du goût de tous (voir les défauts)...

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2. En classe Business

Au-delà du style extérieur, cette Polestar surprend aussi à l’intérieur. L’habitacle est franchement chic et agréable à vivre : on se pose dans des sièges extrêmement confortables, avec fonction massage à l’avant et pouvant se couvrir d’un beau cuir Nappa. Devant nos yeux s’étale un mobilier stylé et épuré, rehaussé d’une finition de qualité. L’ensemble nous plonge dans une ambiance zen, typiquement scandinave. Et ce n’est pas un hasard, puisque Polestar est la propriété conjointe de Volvo et de sa maison mère chinoise Geely.

3. Ambiance limousine à l’arrière

L’ambiance cocon est encore plus marquée au second rang : l’absence de classique lunette arrière a permis d’abaisser la ligne de toit sans réduire l’espace pour les têtes, en reculant la traverse de rigidification située habituellement au-dessus des passagers du second rang, qui sont ici plongés dans une bulle cosy et intime, à l’abri des regards et de la lumière, façon limousine. L’ambiance est donc tamisée à l’arrière, où l’on se sent franchement bien, d’autant que l’espace pour les jambes est géant et que les dossiers peuvent même se régler en inclinaison électriquement. Un écran permet aussi de contrôler depuis l’arrière le système d’infodivertissement et la climatisation. Comme une limousine, on vous dit ! Il n’y a que le passager central qui ne sera pas de cet avis (voir les défauts)…

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4. Électrique puissante et à grosse autonomie

La « 4 » n’est pas la plus grande des Polestar (c’est la « 3 » qui détient actuellement ce titre), mais c’est par contre pour l’instant (en attendant la « 5 ») la plus puissante, avec jusqu’à 544 ch/686 Nm en pic pour la version bimoteur, qui offre donc des accélérations percutantes : le sprint de 0 à 100 km/h est bouclé en 3,8 seulement. On n’est pas loin du niveau d’une BMW M3 ! Pour les conducteurs moins pressés, la version simple moteur (propulsion) de 272 ch/343 Nm suffira déjà amplement (0-100 km/h en 7,1 s).

Dans les deux cas, vous aurez droit à la même batterie : une énorme pile de 100 kWh bruts/94 kWh utilisables, qui offre selon la version entre 590 et 620 kilomètres d’autonomie officielle. Bien sûr, comme toujours, l’autonomie est nettement moins généreuse en pratique : comptez plutôt en moyenne 400 kilomètres dans la réalité, ce qui laisse déjà de quoi voir venir.

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Ses défauts :

1. Sans lunette, on voit moins bien…

Si l’absence de lunette arrière permet à la Polestar « 4 » de se distinguer esthétiquement, au volant, c’est plutôt… troublant. Le conducteur doit surveiller ses arrières via une caméra posée au-dessus du coffre : l’image de cette caméra est projetée sur le rétroviseur central. En manœuvre, il faut donc presque des talents de camionneur : vous devrez vous parquer en vous basant sur cette caméra (offrant heureusement une belle résolution et une fonction 360°) et les rétroviseurs extérieurs. Inutile de retourner la tête pour voir ce qui se passe derrière. Beaucoup détesteront, mais certains finiront sans doute par s’y habituer. À vous d’en juger. Mais selon nous, priver le conducteur d’une véritable vitre postérieure réduit la vision vers l’arrière et nuit donc à la fonctionnalité, voire même à la sécurité dans certains cas.

2. Une 5e place sacrifiée

Si  les passagers arrière latéraux sont super bien installés, c’est au détriment de celui du milieu. La place centrale est sacrifiée : le passager est coincé entre les deux latéraux, le dos posé sur un dossier étroit et fort ferme. Plutôt qu’une vraie 5 places, cette Polestar doit se concevoir comme une « 4+1 » places. Mais elle n’est pas seule à souffrir de ce défaut : c’est le cas de la plupart des berlines chics…