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Au Palais 5 de Brussels Expo, là où se trouvent toutes les marques Stellantis, il y aura un blason hexagonal inconnu par un grand nombre de visiteurs. C’est celui de LeapMotor. Cette marque chinoise fait partie du top des start-ups automobiles qui montent dans l’empire du Milieu. Elle propose des modèles électriques. Ceux-ci vendus chez nous depuis septembre 2024 par la grâce de Stellantis. Des voitures forcément intéressantes au niveau du tarif. D’autant qu’elles arriveront en caisses en Europe pour être assemblées en Pologne. Une façon d’échapper aux surtaxes douanières. Un univers à découvrir en primeur belge au Heysel.
La citadine
La LeapMotor T03 est une citadine électrique prête à en découdre avec la Dacia Spring et sa collègue chez Stellantis Citroën ë-C3. En soi, ce modèle existe déjà depuis 2020 en Chine. C’est même la toute récente mise à jour qui est distribuée chez nous. Rappelant un peu le style de Kei-cars japonaises, ces petites voitures cubiques défiscalisées sur l’archipel, la T03 vise à rentabiliser l’espace dans 3,62 m pour « voyager » à 4. Le coffre est logiquement très modeste : 210 l. Une partie de ce volume sera occupée par le câble de recharge. Pas de boutons à bord, uniquement des écrans dans un habitacle sans fioritures avec des matériaux simples. Toutefois, comme souvent avec les autos chinoises, pas d’Android Auto ni d’Apple CarPlay. Pas même de vraie radio DAB+ ! Mais, c’est une voiture EV à 19.000 € de 95 ch (70 kW). Son moteur électrique est alimenté par une batterie de 37,3 kWh. L’autonomie WLTP est de 265 km. Elle est plutôt réaliste, et même pessimiste, au regard des consommations calculées lors des premiers essais routiers. Notez que certains réglages du châssis ont été retravaillés spécifiquement pour le marché européen.
Une Chinoise qui cherche la Y
L’autre première belge – forcément – de LeapMotor au BMS 2025, c’est la C10. Il s’agit d’un SUV compact (électrique) de la même taille que la Tesla Model Y. Mais la comparaison peut s’arrêter là, à part la présence de grands écrans sur la planche de bord dépourvue de boutons. Cette Chinoise dispose d’un moteur de 218 ch (160 kW) sous une robe classique. La batterie de 69,9 kWh lui donne une autonomie officielle WLTP de 420 km. Toutefois, la charge « rapide » est limitée à 84 kW. Pas question de faire de longs voyages malgré une bonne habitabilité à l’arrière. D’ailleurs, le coffre est plutôt modeste avec 435 l. Le « frunk » à l’avant est lui tout petit : 32 l. Notez qu’en « vraie » Chinoise, la C10 n’a ni Android Auto, ni Apple CarPlay. Mais elle a la navigation. Alors LeapMotor va-t-elle réussir à faire de l’ombre à la concurrence en s’appuyant sur le réseau de distribution et sur les services marketing de Stellantis ?