Xpeng dispose actuellement de trois modèles à son catalogue en Belgique : la berline « P7 », un SUV « G6 » et le porte-drapeau, le grand SUV « G9 ». Bien décidé à concurrencer des modèles premium tels que les Audi Q6 et autres Mercedes EQE SUV, ce Xpeng G9 offre de belles prestations pour un prix plus intéressant que ces derniers compte tenu de son équipement de série ultra-complet. Voici 5 détails particulièrement intéressants relevés au cours de notre essai de ce grand SUV chinois.
1. Vraiment luxueux
Quand on pénètre à l’intérieur de l’habitacle du Xpeng G9, on découvre un habitacle luxueux. La fermeture des portes automatisée par soft close donne un avant-goût du niveau de qualité que le constructeur chinois a voulu donner à son plus grand modèle. Cela se confirme quand on observe les différents matériaux dignes du premium, à l’image du cuir Nappa proposé assorti d’une qualité d’assemblage à la hauteur. Le tout est baigné dans un éclairage d’ambiance entourant les passagers et, évidemment, personnalisable. Les sièges, chauffants aux quatre places, sont également ventilés et offrent une fonction de massage. Oui, même à l'arrière !
2. Technologie embarquée
De nos jours, luxe rime souvent avec technologies et à ce niveau-là également, le Xpeng G9 met le paquet. Il n’y a qu’à observer la planche de bord pour remarquer que le constructeur chinois a beaucoup misé sur cet aspect. Si l’écran du conducteur n’affiche « que » 10,25 pouces de diagonale, l’écran central et celui dédié aux passagers n’en paraissent que plus gigantesques avec 15 pouces chacun. Au contraire d’autres modèles chinois, l’interface se montre très rapide et si les menus paraissent complexes au premier abord, on s’y habitue assez vite. Grâce aux mise-à-jour à distance, CarPlay et Android Auto seront bientôt proposés et, en attendant, la cartographie d’origine fait le job. L’écran situé face au passager avant permet de diffuser les vidéos de différents services de streaming mais il faudra tout de même faire attention à la sécurité car le filtre empêchant le conducteur de regarder cet écran n’est pas aussi efficace que ce que proposent des marques telles qu’Audi. Enfin, on regrettera aussi l’absence d’affichage tête haute, d’écran arrière et même d’accès mains-libres.
3. Un vrai cocon
À l’intérieur l’impression de luxe est encore renforcée par le confort acoustique dont bénéficie le Xpeng G9. L’absence de bruit de la motorisation électrique est naturellement bénéfique mais l’isolation par rapport aux bruits en provenance de l’extérieur permet aussi de se sentir comme dans un véritable cocon à l’intérieur de l’habitacle. Outre ce silence, le confort proposé par ce grand SUV est aussi permis grâce à une suspension pneumatique. Capable d’absorber les chocs à merveille, elle donne l’impression de planer sur la route et renforce le sentiment d’être isolé de l’extérieur. Le défaut de cette qualité, c’est que le Xpeng G9 n’est pas vraiment très dynamique. Sa masse importante le conduit à une prise de roulis sensible en virage et son comportement confirme que, plus que le dynamisme, c’est davantage le confort qu’il vise.
4. Rapide
Pourtant, quand on observe sa fiche technique, le Xpeng G9 a de quoi en imposer en matière de performances. Les deux versions propulsion du modèle profitent déjà de 230 kW de puissance, soit 313 chevaux. Cela permet à la version Standard Range d’exécuter le 0 à 100 km/h en 6,4 secondes et de pointer à 200 km/h. Plus haut dans la gamme, la version Performance profite d’un deuxième moteur pour afficher une puissance totale de 405 kW (550 chevaux) et 717 Nm de couple. Résultat : le 0 à 100 km/h ne demande alors que 3,9 secondes. Pas mal pour un grand SUV de cette taille.
5. Efficient
L’une des grandes qualités du Xpeng G9, c’est sa capacité à limiter réellement sa consommation par rapport à ses concurrentes. En théorie, ce n’est pas vraiment spectaculaire avec une consommation homologuée à 21,3 kWh/100 km pour la version Performance donnée pour 520 km d’autonomie malgré sa grande batterie de 98 kWh. Mais, en pratique, nous avons réussi à reproduire ces valeurs alors que cet essai s’est déroulé dans des conditions hivernales par moins de 10 degrés. En été, nous avions même mesuré 18,3 kWh/100 km sur un cycle mixte et des consommations urbaines dignes d’un véhicule électrique beaucoup plus petit. L’autonomie annoncée est donc très facilement atteignable.