Les chiffres de ventes du CX-5 sont impressionnant, mais retenez simplement ceci : depuis que Mazda a lancé la première génération du CX-5 en 2012, les chiffres de ventes ont solidement progressé. Ce modèle était de plus, le premier à adopter la nouvelle philosophie de design et également le premier à faire usage de la technologie SkyActiv. Cette dernière méthode permet de réduire les consommations.

En quoi ce CX-5 a-t-il changé ?

Visuellement, et à première vue, les modifications semblent très ténues. Mais les ingénieurs japonais se sont surtout penchés sur les détails. Le résultat ? Un modèle plus long de 10 mm (4,55m) et plus bas de 35 mm (1,68 m), qui présente des lignes plus fines et plus athlétiques que son brave prédécesseur. De plus, une nouvelle teinte fait son apparition : Soul Red Crystal. C’est elle qui est représentée sur les photos.

Et à l'intérieur?

Ici, Mazda se concentre toujours sur son « Jinba Ittai », littéralement l’union entre le cheval et le cavalier. Cela signifie que les Japonais veulent que vous ayez une position de conduite parfaite, avec un volant et un levier de vitesses qui tombent parfaitement dans vos mains. Mazda parfait encore le résultat, avec un volant redessiné et des sièges améliorés. Le design intérieur a également été revu, mais il est regrettable que la frivolité du style Kodo ne déteint pas sur l'atmosphère à bord.

Offre-t-il beaucoup d’espace ?

Oui, vraiment, tant à l’avant qu’à l'arrière, où deux adultes peuvent s'asseoir confortablement. Le coffre propose 506 litres d'espace, et une fois les sièges arrière rabattus, il passe à 1.620 litres. Le dossier du siège arrière est réglable, mais l’assise reste fixe. D'autre part, Mazda fournit pour la première fois, un hayon de coffre s’ouvrant électriquement. Une demande des clients du précédent modèle.

Qu'en est-il du confort ?

Les Japonais ont prêté une attention particulière à ce sujet : ils voulaient réduire les valeurs NVH (bruit et vibrations) de manière drastique. A ce sujet, les ingénieurs sont allés loin, notamment en cachant les essuie-glaces sous le capot pour réduire le bruit du vent. Et cela fonctionne, comme nous l’avons remarqué après un rapide tour avec son prédécesseur. L’amortissement est plus ferme que sur les autres Mazda, mais il ne devient jamais inconfortable. En outre, il fournit une belle dynamique de conduite.

A la conduite, le CX-5 est-il une véritable Mazda ?

Si cela signifie qu'il roule de manière dynamique et agréable : absolument. Les Japonais ont équipé le CX-5 de leur système de contrôle G-Vectoring qui avait déjà fait son apparition sur la Mazda 3. Le système ajuste le couple délivré entre les roues avant pour une motricité optimale. Et cela paie : la voiture est dynamique, précise et sûre.

Que retrouvons-nous sous le capot?

Essentiellement les mêmes moteurs que précédemment, bien que quelques changements furent apportés. Cela signifie un moteur essence à aspiration libre, sous la forme d’un quatre cylindres 2.0 SKYACTIV-G. Celui-ci produit t 165 chevaux (160 ch pour la version à quatre roues motrices) et est lié à une boîte de vitesses manuelle ou automatique. Un diesel est maintenant aussi disponible : le quatre cylindres 2.2 SKYACTIV-D de 150 ch (traction avant ou traction intégrale) ou 175 ch (quatre roues motrices). Encore une fois, vous pouvez choisir entre une boîte de vitesses manuelle ou automatique.

Comment ces moteurs se comportent-ils ?

Nous en avons essayé deux : le premier était le 2.2 diesel de 150 ch avec la traction avant et boîte manuelle. Celui-ci ne brille pas spécialement en  accélération sur le papier (0-100 km/h en 9,4 secondes et vitesse de pointe de 204 km/h), mais dans la pratique, son couple (380 Nm) rend la conduite agréable. Le 2.0 essence de 165 ch avec boîte manuelle que nous avons essayé après, semble un peu plus léger au niveau du train avant. En classique moteur atmosphérique (couple maximal de 210 Nm à seulement 4000 tours par minute), il est nettement moins à l’aise à bas régimes et demande de plus fréquents changements de rapports. Mazda annonce un 0-100 km/h en 10,4 secondes et une vitesse de pointe de 201 km/h.

Combien ça coûte ?

Le CX-5 est affiché au catalogue à partir de 24.990 €. Il s’agit ici du tarif de la SKYACTIV-G 165 ch avec le niveau de finition de base SkyMove. Le CX-5 le plus cher est le SKYACTIV-D 175 ch à traction intégrale et boîte automatique : 41.190 € avec le niveau de l'équipement Skycruise. En bonne Japonaise, cette Mazda propose une liste d’options très limitée et demande donc souvent de grimper en niveau de finition pour profiter d’un équipement en particulier.

En conclusion ?

Le nouveau Mazda CX-5 est un croisement entre un lifting complet et un modèle complètement nouveau. Il n'est pas revu de A à Z, mais il met les aspects positifs de son prédécesseur encore plus en lumière. Les Japonais disposent ainsi d’un excellent SUV qui s’apprécie surtout avec le diesel et la boîte manuelle. Un outsider !