Après la berline compacte ID.3, Volkswagen s’est attaqué au segment des SUV électriques avec cette ID.4, lancée en 2021. Elle partage sa base technique avec les Skoda Enyaq et Audi Q4 e-Tron, mais donne aussi son squelette au Ford Explorer électrique. Et cette VW existe en dérivé coupé haut sur pattes, baptisé ID.5. 

Le style ID.

Avec une longueur de 4,58 mètres, l’ID.4 est un peu plus grande qu’un Tiguan. Comme les autres modèles ID. électriques, le véhicule arbore un look très différent du reste de la gamme VW, pour bien marquer le changement d’époque et le mode de propulsion « propre ». Un look en rondeurs, pas particulièrement athlétique. Certains lui trouveront même un air de jouet Playmobil. À chacun d’en juger. Mais c’est un fait, la variante ID.5 affiche un style plus fin, avec une poupe plus effilée, qui améliore aussi l’aérodynamique, donc l’autonomie…



Tout à l’écran

À l’intérieur, on retrouve l’aménagement de l’ID.3 : l’ambiance est moderne et les aspects pratiques soignés. On apprécie en particulier le long tunnel de rangement situé entre les sièges avant. Pratique ! Par contre, l’ergonomie laisse à désirer : chaque réglage implique de passer par le menu de l’écran central (de 10 ou 12 pouces) ou par des pavés tactiles peu faciles à manipuler. Autre défaut : le mobilier se couvre de nombreux plastiques durs, peu flatteurs. À ce niveau de prix, ça fait tache…

La connectivité est soignée et efficace, avec notamment la liaison AppleCarplay et AndroidAuto, avec ou sans fil. La voiture peut aussi disposer en option d’un affichage tête haute à réalité augmentée, qui projette plusieurs éléments virtuels sur le pare-brise, comme des flèches pour vous indiquer où tourner quand le GPS est activé.   

À noter que, comme beaucoup de voitures modernes, l’ID.4 n’embarque que des prises USB-C et qu’il faudra donc un adapteur pour brancher certains appareils (USB-A).    



Espace royal à l’arrière

Les sièges avant sont confortables et s’équipent d’un accoudoir amovible, ce qui est reposant sur les longs trajets. À l’arrière, l’ID.4 est franchement très spacieuse : l’espace aux jambes est royal ! Par contre, comme souvent dans les voitures de cette taille, la place centrale est un peu sacrifiée : elle est ferme et trop étroite pour accueillir confortablement un adulte. Et dommage que l’ID.4 fasse l’impasse sur la banquette coulissante, qui aurait permis de moduler l’espace arrière. Ceci dit, le coffre est également très spacieux (bien que la cousine Skoda Enyaq fasse encore mieux sur ce point…).



Deux batteries, cinq puissances

Pour alimenter ce SUV électrique, VW laisse le choix entre deux batteries : une de 52 kWh nets ou une de 77 kWh. La première n’est disponible qu’en version propulsion à moteur arrière de 170 ch (maximum 361 kilomètres d’autonomie officielle). La grosse pile, elle, est disponible au choix en propulsion à moteur arrière (174 ou 204 ch ; max. 532 kilomètres officiellement) ou en variante bimoteur à transmission intégrale (265 ch ou 299 ch dans la variante GTX ; maximum 514 ou 510 kilomètres d’autonomie).

Une bonne autonomie

En pratique, la version 204 ch propulsion à grosse batterie (à partir de 53.830 €) nous semble être le meilleur choix. À son volant, nous avons relevé une consommation de 17,6 kWh/100 km sur un parcours mixte (mené en douceur, sous 15-20°C sans clim ni chauffage et en alternant 2/3 de trajets ville/route et 1/3 d’autoroute). Ce qui offre une autonomie réelle de 435 km. Un rayon d’action largement suffisant au quotidien, même si l’autonomie sera réduite en hiver. Elle l’est aussi sur les trajets exclusivement autoroutiers, où l’appétit a tourné autour de 20 kWh/100 km à 115-120 km/h, soit une autonomie d’environ 385 kilomètres dans ce cas, ce qui reste très appréciable.  

La petite batterie dispose seulement d’un chargeur intégré monophasé de 7,2 kW (recharge complète en environ 8 heures) et n’accepte que 50 kW en courant continu (charge complète en environ 1 heure). La grosse batterie, elle, offre de meilleures capacités de recharge, avec un chargeur interne triphasé de 11 kW (recharge complète en environ 7h30) et jusqu’à 135 kW de charge en DC (recharge complète en environ 40 minutes).  

Lourde, mais équilibrée

L’ID.4 pèse entre 2 et 2,2 tonnes selon la version, mais le châssis est équilibré en courbe, grâce à une architecture de propulsion à moteur arrière. Et pas de risque d’acrobaties : le contrôle électronique de stabilité évite toute glissade sur route humide. Un bon point également pour le confort de suspension : l’ID.4 absorbe en douceur la plupart des irrégularités du revêtement, même lorsqu’elle est équipée des grosses jantes de 21 pouces.

Le prix de la VW ID.4.

Le tarif débute à 46.260 € avec la petite batterie (52 kWh nets) et à 52.080 € avec la grosse pile (77 kWh nets). C’est moins cher que la cousine Skoda Enyaq, mais cette dernière offre il est vrai une batterie un rien plus grosse et de meilleures possibilités de recharge. 

L’équipement de base de cette VW est déjà décent (avec notamment le GPS, la caméra de recul ou encore les sièges avant chauffants, les jantes de 18 pouces ou encore le régulateur de vitesse adaptatif). Mais à titre de comparaison, une Tesla Model Y de base coûte 46.990 €, avec un équipement riche et la même batterie, mais tout en consommant moins d’électricité et en étant deux fois plus puissante (347 ch)…  



Notre verdict

L’ID.4 est une bonne familiale électrique : spacieuse, agréable à conduire et offrant une belle autonomie. Le tout pour un tarif situé dans la moyenne de la catégorie. Mais une Tesla Model Y en offre encore bien davantage pour le même prix de base…

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