Pour son incroyable prix de départ de 8.990 €, il faut dire qu’elle n’offre vraiment pas grand-chose cette Sandero. À l’extérieur, un seul choix de peinture, les parechocs sont en plastiques noirs et il n’y a même pas d’enjoliveur. Quant à l’habitacle, on n’y retrouve que le strict minimum : des sièges, un volant et c’est pratiquement tout ! Bref, on est vraiment dans du low cost, impossible de le cacher… Mais dès qu’on se dirige vers une finition un peu plus élevée, les choses deviennent (beaucoup) plus alléchantes.
Présentation intelligemment soignée
Dacia a vraiment soigné la présentation générale de sa nouvelle Sandero. Avec une teinte de carrosserie qui la couvre entièrement, le style de cette Dacia est presque … attrayant ! Ses feux de jour qui traversent l’entièreté du phare et se prolongent en une ligne « chromée » sur la calandre lui donnent même un certain caractère. Si son design n'est pas désagréable à regarder, Dacia n’a pas oublié de faire certains compromis très intelligents pour réduire les coûts. Les jantes, par exemple, ne sont pas en alliage, mais en tôle. Mais elles sont découpées pour épouser parfaitement la forme des enjoliveurs. À l’intérieur, le constat est similaire. La présentation générale est agréable. Malheureusement, le premier contact avec un plastique ou à la manipulation d’une ventilation rappelle qu’il a fallu faire des coupes budgétaires quelque part. Mais lorsqu’on jette un coup d’œil à la facture finale, on lui pardonne rapidement.
Full option low cost
Il faut le dire : la bête que nous avions pour cet essai était full option ! Bon, il s’agit tout de même d’une Dacia, le prix des équipements supplémentaires est donc lui aussi low cost. Bilan : cette voiture en pack confort équipée du « gros » moteur de 90 ch et de pratiquement toutes les options est affichée à 14.760 €. Certes, c’est on s’éloigne du prix de base, mais c’est un tarif que l’on peut toujours qualifier d’agressif. Car aujourd’hui, pour moins de 15.000 €, on ne trouve pas beaucoup de voitures neuves…
Ultra pratique !
Non contente d’être particulièrement abordable, cette Sandero offre aussi des aménagements intelligents et très pratiques ! On commence par le tableau de bord qui intègre directement un support pour smartphone avec sa prise USB installée juste derrière. On peut aussi citer les multiples crochets situés dans le coffre et au pied du siège passager. On parie qu’une bonne partie de la clientèle préfère largement ce genre d’attentions pratiques plutôt qu’une série de capteurs qui permettent à une voiture de se garer toute seule ?
Agréable au quotidien
Pas chère et pratique, la Sandero se comporte également très bien sur la route. Et pour cause, elle partage sa plateforme avec la toute dernière génération de Clio. L’utilisation de ce châssis moderne se traduit par un véhicule extrêmement sain, très progressivement sous-vireur. Si l’on peut difficilement parler de dynamisme à son volant tout de même, il faut reconnaitre qu’un certain confort est au rendez-vous. Le relief pas toujours lisse des routes belges est bien absorbé par la suspension. Les bruits de vents et de roulement sont certes audibles, mais légers et peu dérangeants au quotidien. Pour un trajet de plus de 1.000 km, en revanche, ils peuvent devenir fort présents, on est d’accord… Le petit 3 cylindres de 999 cm³ se fait, quant à lui, discret dans l’habitacle. En tendant bien l’oreille, on perçoit juste parfois le sifflement du turbo, ce qui est loin d’être désagréable.
Un excellent moteur
De plus, ce moteur remplit à merveille ses fonctions ! Coupleux, il permet de s’insérer facilement dans la circulation et offre de belles relances. Encore une fois, il n’offre pas des performances dynamiques ! Mais il octroie un vrai confort d’utilisation. Quant à sa consommation, elle est maitrisée. L’ordinateur de bord affichait 6,1 l/100 km après notre essai, ce qui reste raisonnable pour une voiture turbo essence de ce gabarit.