La Renault Clio a récemment subi une mise à jour de mi-carrière, et une mise à jour conséquente, du moins en ce qui concerne son style extérieur. Si elle affiche toujours 4,05 m de long, 1,8 m de large et 1,44 m de haut, elle dispose d’une toute nouvelle face avant qui lui donne un sacré coup de jeune ! À l’arrière en revanche, les évolutions sont plus discrètes : un bouclier légèrement redessiné et des optiques désormais claires et non plus rouges. 



Une citadine plus plus… 

L’habitacle de la Française n’a pas beaucoup évolué non plus. On y retrouve un combiné d’instruments digital de 7 ou 10 pouces ainsi qu’un écran central évoluant de 7 à 9,3 pouces en fonction des finitions. Il est vrai que le système d’infodivertissement de ce dernier est aujourd’hui un peu vieillissant, mais il reste facile d’utilisation. Et pour les amoureux de la technologie, Android Auto et Apple CarPlay sont de la partie et se connectent même sans fil. Le reste de la planche de bord est largement composée de plastiques moussés alors que les matériaux et finitions sont de bonne qualité, surtout pour une si petite voiture. Bien sûr on retrouve du plastique dur ici et là, mais de façon générale, c’est du beau boulot. Et Renault enfonce encore un peu plus le clou en donnant désormais à sa Clio jusqu’à 20 ADAS (systèmes d’assistance à la conduite), dont une caméra 360° et un régulateur de vitesse adaptatif pouvant aller jusqu’à l’arrêt et redémarrer. Pas mal du tout pour une citadine. 



Mais une citadine quand même

Avec un empattement de 2,58 m et à peine plus de 4 m de long, difficile de faire des miracles : la Clio est une petite voiture où l’espace arrière est un brin exigu. Un adulte de taille moyenne s’installera cependant sans problème derrière un autre, mais pas pour un trajet de plusieurs heures non plus. Le coffre de la Française est en revanche assez généreux avec un volume en configuration 5 places de 391 litres pour les blocs essence, 366 litres pour les diesel et 301 litres pour l’hybride. 



Essence, diesel, LPG et même hybride 

Eh oui, la Renault Clio dispose encore et toujours d’une gamme de motorisations ultra complète. On y retrouve deux essences de 65 et 90 ch, un diesel de 100 ch et même un bloc LPG/essence de 100 ch. La petite nouveauté apportée par ce facelift survient sur sa mécanique hybride qui voit sa puissance passer de 140 à 145 ch. Un moteur électrifié qui cela dit en passant fonctionne toujours aussi bien. Il se sert très fréquemment uniquement de sa petite batterie de 1,2 kWh pour se mouvoir, même sur autoroute. Du coup, il revendique une consommation moyenne officielle de seulement 4,2 l/100 km et des rejets de CO2 compris entre 95 et 109 g/km selon les options pour lesquelles on opte. Après notre essai, nous avons observé une moyenne de 4,9 l/100 km, mais il faut dire qu’on n’a pas manqué de nous amuser à son volant… 



De la graine de rallye 

Avec l’arrivée de ce facelift, Renault en a profité pour encore améliorer la direction de sa Clio. Qu’est-ce que cela donne ? Eh bien le train avant est plus mordant que jamais et extrêmement facile à inscrire en courbe. Quant à l’essieu arrière, il suit sans jamais broncher. Ses mouvements de caisse sont vraiment bien maîtrisés. Difficile de résister à l’envie de la jeter de gauche à droite dans des enchaînements de virages serrés avec comme objectif de grappiller l’un ou l’autre km/h à chaque nouveau passage. Rappelons que Renault en a d’ailleurs fait une petite voiture de rallye, et franchement, avec un tel châssis, on comprend pourquoi ! Dommage que la boîte automatique « un peu particulière » (on vous détaillait son fonctionnement ici) de notre motorisation hybride manque un peu de réactivité.

Ultra polyvalente

Ce qu’elle perd en dynamisme, cette transmission le compense notamment grâce à des changements de rapports doux et surtout un bon mode B régénératif. En faisant attention et avec ce dernier enclenché, il est presque possible de rouler en n’utilisant que l’accélérateur. Un vrai plus en ville. Il faut cependant obligatoirement encore appuyer sur le frein pour marquer l’arrêt. Quant au passage du moteur électrique au thermique, il ne se perçoit que si l’on tend l’oreille et que l’on ne met pas le pied au plancher. Il faut dire que la petite Française peut compter sur un habitacle plutôt bien insonorisé. Sur voie rapide, on n’a aucun problème à enchainer les kilomètres par centaines. Seule petite ombre au tableau : son amortissement un brin ferme. Cette Clio est plus que jamais à l’aise en toutes circonstances et c’est encore plus vrai lorsqu’elle est équipée de sa motorisation hybride. Comme Renault le disait déjà lors du lancement de la première génération, elle a vraiment tout d’une grande… Sauf le prix ! 



Combien coûte cette Renault Clio ? 

Certes, Renault n’a pas encore officiellement dévoilé les tarifs de sa Clio 5 faceliftée (ils seront publiés le 19 juillet). À titre indicatif, la Française débutait à partir de 19.100 € en thermique et 26.250 € en hybride juste avant son facelift. Mais le petit moteur de 65 ch n’était plus disponible au catalogue alors que l’hybride sera désormais disponible dans une finition inférieure. Ses tarifs de départ devraient donc être sensiblement revus à la baisse.

Notre verdict 

La petite Clio a plus que jamais tout d’une grande. À l’aise aussi bien en ville que sur autoroute, elle est également (très) amusante à conduire lorsque le bitume se fait plus sinueux. Dommage que sa suspension soit un brin ferme et ses places arrière un peu étroites. Elle affiche cependant une présentation et finition, mais avant tout une polyvalence remarquable pour un véhicule du segment B, surtout en version hybride. Une motorisation électrifiée qui fait d’ailleurs de la Clio une proposition encore alléchante.

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