Pas de thermique sur le stand Peugeot du Palais 5. En soi, tout ce qui y est exposé existe aussi avec un pot d’échappement. Mais la marque au Lion a préféré focaliser l’attention sur les déclinaisons « e » de sa gamme. Il sera important de faire passer le message auprès des visiteurs alors que la situation n’est plus très rose pour le constructeur en perte de vitesse. Bien que toujours présent dans le top 10, Peugeot a perdu de sa popularité dans les flottes et chez les particuliers. Il est loin le temps où elle tutoyait Volkswagen dans le top 3. L’enjeu est donc crucial pour la maison de Sochaux.

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Le numéro 408

La Peugeot 508 est en fin de carrière. C’est à la 408 de prendre le relais. En première belge au BMS, l’e-408 tout fraîchement arrivée va donc montrer le profil fastback du modèle avec sa motorisation électrique de 210 ch (154 kW). Celle-ci est alimentée par une batterie de 58,2 kWh utiles (61 kWh bruts) pour une autonomie WLTP de 453 km. Sinon, les 408 hybride et hybride rechargeable ont une puissance allant de 136 ch à 225 ch.

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Break (électrique)

La 308 sera exposée en variante break SW à savoir sous les traits de l’e-308 SW vu la stratégie de Stellantis pour ce Salon 2025. Le break de 4,64 m de long dispose d’une puissance de 156 ch (115 kW) avec une batterie de 54 kWh pour une autonomie WLTP de 409 km. Celle-ci passe à 416 km en profil de berline, absente du stand. La charge rapide est de 100 kW maximum. Les 308 en concession peuvent aussi boire de l’essence avec hybridations, de 136 ch et 180 ch, et même du Diesel avec le 1.5 BlueHDi de 130 ch. Les solutions thermiques débutent à un peu plus de 30.000 € alors qu’elles dépassent les 40.000 € avec l’électrification.

L’incontournable

Impossible de venir sans une 208. Donc, une e-208. La berline compacte sochalienne est évidemment dans la short list de nombreux acheteurs. Ils pourront opter pour le thermique essence de 100 ch ou les hybrides de 100 ch et 136 ch. Quant à l’e-208 dans les travées de Brussels Expo, elle affiche une puissance de 136 ch ou 156 ch avec une batterie de 50 kWh (46 kWh utiles) ou 51 kWh (48 kWh utiles). Un cocktail très exploité chez Stellantis. Pour l’e-208, l’autonomie WLTP peut aller jusqu’à 410 km. Toutefois, la charge rapide sera limitée à 100 kW maximum. Si rouler au pétrole coûte au moins 22.000 €, passer à la prise, cela veut dire 35.615 € !

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Les e-SUV

Très appréciée sur notre marché, la Peugeot 2008 revue et corrigée roule à l’essence avec un 1.2 Puretech de 100 ch et en hybride de 136 ch. Mais au Heysel, ce sera l’e-2008 de 136 ch ou 156 ch avec une batterie de 50 kWh (46 kWh nets) ou 51 kWh (48 kWh nets) pour une autonomie WLTP maximale de 406 km. Peugeot laissera aussi de la place pour les e-3008 et e-5008 renouvellées. Elles permettent d’imaginer leurs homologues à essence hybride (136 ch) et hybride rechargeable (195 ch). Mais en l’occurrence, les SUV présentés sont mus par un électromoteur de 214 ch ou 230 ch avec une batterie de 73 kWh ou 98 kWh en fonction de la puissance. L’e-3008 et l’e-5008 existent également en variante de 320 ch (235 kW) à 4 roues motrices. L’autonomie WLTP s’étend ainsi de 525 km à 700 km pour l’e-3008 et de 500 km à 660 km pour l’e-5008. Notez que l’e-5008 est une 7 places à plus de 50.000 €. 10.000 € de plus que sa collègue hybride de 136 ch.

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Ne sont pas là

Pas de 508 en préretraite, mais pas non plus de Rifter, pourtant très apprécié des ménages et jeunes parents. Et pas de Traveller pour les familles nombreuses. Par contre, il y aura la fourgonnette Peugeot E-Partner dans le coin business pour les véhicules professionnels.