Audi est arrivée en Belgique en 1974, il y a un peu plus de 50 ans. La marque aux anneaux n’a presque jamais cessé de truster le haut du classement des immatriculations belges. Malheureusement, Audi quitte l’usine de Forest dans quelques semaines. Ce qui ne manquera pas d’animer les discussions sur son stand du Palais 11. Le constructeur d’Ingolstadt veillera surtout à convaincre les visiteurs que cet épisode ne doit pas les détourner de sa gamme répartie entre les thermiques souvent microhybrides, les hybrides et les électriques. Les A étant les berlines, breaks et coupés, les Q les SUV et les R les sportives. Encore en phase de transition, la nouvelle logique de baptême des modèles oscille entre les Audi paires électriques e-tron et les « anciennes » paires gardant leur nom avec un moteur thermique jusqu’à leur future mise à jour. Car bientôt, les pairs ne rouleront qu’à l’électricité.

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Premières belges en 6

À part un public trié sur le volet lors d’une présentation privée, personne n’a pu voir encore les A6 e-tron en Belgique. Le BMS 2025 va donc lever le voile sur cette nouvelle voiture électrique dans la gamme. Il y aura la 5-portes Sportback et le break Avant. Ces voitures ont un moteur arrière de 367 ch (270 kW) et 565 Nm. La batterie de 95 kWh (100 kWh bruts) offre à la Sportback une autonomie WLTP de 759 km ! Le 0 à 100 km/h peut être abattu en 5,4 s. La version sportive S6 à double moteur de 503 ch (370 kW) n’est pas conviée sur le stand. Par contre, autre première belge, le SUV SQ6 Sportback e-tron de 490 ch (360 kW) avec 607 km d’autonomie WLTP sera bien au Heysel. Il sera accompagné d’un Q6 e-tron, SUV électrique de 252 ch (185 kW) à 388 ch (285 kW).

Audi électrique bleue roulant sur une route en bord de mer, design moderne et élégant.
Audi A6 e-tron blanc sur route côtière au coucher du soleil.
Audi Q5 e-tron sur fond de paysage montagneux et ciel nuageux.
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Encore une première et des nouveautés

Un autre podium de première du Palais 11 sera réservé à la troisième génération de l’Audi Q5. Le SUV familial thermique mis en lumière au Salon suit la ligne actuelle de la marque avec des jeux de lumière OLED et des feux matriciels à l’extérieur. À bord, OLED est là aussi. Comme le double écran incurvé. Il y a même, en option, un écran passager invisible pour le conducteur. Cette technologie ne bouscule pas pour autant les lignes traditionnelles des produits de la marque. Audi a pensé à la modularité avec des sièges arrière coulissants. L’offre de motorisation est à combustion interne avec une hybridation douce MHEV 48 V dotée d’un alternateur à moteur électrique de 24 ch (18 kW) de 230 Nm. Sous le capot, l’Audi Q5 affiche 204 ch tant pour le 2.0 l essence TFSI et le 2.0 l Diesel TDI. La SQ5 hérite elle d’un V6 3.0 l de 367 ch. Toutes les Q5 sont associées à une transmission à double embrayage S-tronic à 7 rapports.

Audi Q5 bleu roulant sur une route sinueuse, paysage montagneux.

Les A impairs

La gamme d’Audi est en plein renouvellement. Ainsi, la nouvelle A5 – qui remplace de facto l’A4 avec la nouvelle classification en cours de déploiement – sera mise en valeur en berline et en break. La palette de motorisation va de 150 ch à 204 ch en essence, voire 367 ch pour la S5, et se limite à 204 ch en Diesel. Une solution MHEV permet de réduire la consommation du véhicule grâce à l’assistance électrique de 24 ch (18 kW). Plus petites, les berlines A1 Sportback et A3 Sportback ont également droit à participer à la fête, peut-être pour l’A3 avec sa déclinaison hybride rechargeable. Mais pas d’A3 berline ni d’A3 Allstreet. Par contre, il y a la RS 3 Sportback Quattro de 400 ch. Et pour les A, il ne faudra espérer découvrir à Brussels Expo l’A7 Sportback et l’A8 encore thermique qui termine sa carrière. Pas de cabriolet non plus, car malgré une longue tradition Audi, il n’y en a plus dans la gamme pour le moment !

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Gamme Audi S5 2024 au coucher du soleil, berlines et coupés alignés sur asphalte.

Les Q pairs et impairs

Pas de Q8 e-tron, celle qui était assemblée dans l’usine bruxelloise de Forest en cours de fermeture. Malgré sa dénomination, l’Audi Q2 n’est pas électrique, car ce crossover urbain a déjà 8 ans. Dès lors, ce sont des moteurs à combustion interne de 116 ch, 150 ch et 300 ch (SQ2) essence et 116 ch et 150 ch en Diesel sous le capot. Le SUV coupé Q3 Sportback propose une palette de 150 ch à 245 ch en essence et de 150 ch en Diesel. Le SUV 5 portes « classique » Q3 n’est pas annoncé. En électrique, il y la Q4 e-tron. Ce véhicule dispose d’une solution électrique de 286 ch (210 kW) ou 340 ch (250 kW). Les autonomies WLTP vont jusqu’à 544 km.

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Audi Q3 Sportback orange sur fond de montagnes panoramiques.

Les RS

Outre la RS 3 déjà évoquée, il y aura la RS 6 Performance… Ce n’est pas une super électrique, car il s’agit encore d’une variante sportive des A6 thermiques, encore disponibles. Ce break à effet dynamite dispose d’un V8 4.0 l biturbo TFSI de 630 ch et 850 Nm. Cela permet au véhicule de passer de 0 à 100 km/h en 3,4 s. Avec la suspension sport RS plus, le Dynamic Ride Control (DRC) et le pack dynamique RS plus en option, la vitesse maximale est portée à 305 km/h. Une autre RS fera jaser : la RS Q8. Il s’agit encore de la variante thermique de la dénomination Q8 avec 600 ch sous la pédale d’accélération. Ce n’est rien à côté de la catapulte RS e-tron GT Performance. Le coupé sportif électrique dispose d’une combinaison de moteurs électriques culminant à 843 ch (620 kW) avec une boîte à deux rapports pour exploser le 0 à 100 km/h en 2,5 s grâce au Launch Control. Comme quoi Audi n’a pas oublié son ADN sportif, en plus du luxe et de son ingénierie automobile.

Audi Q8 2023 en extérieur montagneux au crépuscule, design sportif et robuste.
Audi RS3 verte roulant sur une route panoramique au crépuscule.
Audi RS6 gris roulant dans une rue urbaine moderne et bordée de bâtiments.